Ukraine

Neufchâteau accueille ses 28 premiers réfugiés ukrainiens

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 Publié le mardi 15 mars 2022 à 15:38 - Mis à jour le mardi 15 mars 2022 à 16:14    Neufchâteau

La commune de Neufchâteau a affrété un autocar ce lundi pour ramener des réfugiés ukrainiens depuis Bruxelles. Vingt-huit personnes ont été relogées dans des familles. 


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Parti lundi matin de Neufchâteau, l'autocar communal est rentré en début de soirée, avec un peu plus de deux heures de retard sur l'horaire initial. Qu'importe, vingt-huit Ukrainiens, femmes et enfants majoritairement, sont enfin à bon port.  L’émotion est palpable. Des  regards, des sourires, un peu d’inquiétude… la fatigue se lit sur les visages. Le soulagement aussi. "Il y a la fatigue de la route, mais tout va bien", témoigne Sarokina, qui a fuit le centre de l'Ukraine dès les premiers bombardements.

Accueillis à l'Espace 29 par la commune, le CPAS et la Croix-Rouge, les familles ukrainiennes ont été réparties dans une dizaine de foyers de la commune. Mario Laurent n'a pas hésité à se porter candidat : "Chaque matin, je vais pouvoir me regarder dans un miroir. Et puis en tant que chrétiens c'est important pour moi et mon épouse". Véronique Poncin et Guy Materne insistent : "Quand on voit les images,  on ne peut pas rester sans rien faire. Il y a un peu d'appréhension avec la langue, mais ça ira". D'autres, comme dans la famille de Raphaël Goblet n'en sont pas à le première démarche d'accueil : "Je fais partie du collectif Escale, qui accompagne les migrants en transit. Cette fois-ci encore, nous nous sommes portés volontaires, car il faut accueillir tout le monde. Les bienvenus et les moins bienvenus."

Parties pour accueillir cinquante ukrainiens, les autorités communales sont revenues de Bruxelles avec vingt-huit personnes. "Sur place, on nous a fait aller d'un point de rendez-vous à un autre. C'est encore un peu le chaos en terme d'organisation. On peut le comprendre, puisque c'est le début de l'ouverture du Palais 8 au Heyzel, mais en termes organisationnels, désolé de le dire, mais c'est encore une fois à la belge..." se désole le bourgmestre François Huberty.
La commune s'attend à recevoir d'autres demandes d'accueil dans les prochains jours, et elle a déjà prévu de fixer des rencontres hebdomadaires, pour faciliter l'intégration et rester attentifs à toutes les demandes.
Vers 21h00, les familles belges et ukrainiennes ont repris la route, pour franchir ensemble une nouvelle étape et briser les barrières…


Christophe Thiry





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