Publié le dimanche 03 avril 2022 à 23:45 - Mis à jour le dimanche 03 avril 2022 à 23:57 Arlon
Ce week-end, le Hall Polyvalent d'Arlon accueillait la 10ème édition de l'Arel Tattoo Belgium. Des centaines de professionnels, formés selon les règles en vigueur, étaient présents. Et parmi les visiteurs, de nombreuses femmes tatouées ou...tatoueuses.
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions
Les mentalités ont évolué et le salon du tattoo à Arlon en est la preuve. La gente féminine était bien visible et les complexes sont désormais derrière. Si autrefois, le tatouage pouvait "déplaire" au yeux du grand public et faire peur, les moeurs ont changé.
"Moi, j'ai commencé les tatouages à 18 ans. Depuis, j'en ai partout sur le corps. Au début, on me regardait avec de grands yeux dans la rue. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus agréable. Les tatouages n'ont plus mauvaises réputations ou mauvais genre, comme on dit", explique en substance Femke "Fatale", animatrice du Salon et tatouée...presque partout.
Les tatoueurs venaient de Belgique, pour la majorité d'entre eux. Mais on a aussi trouvé un Mexicain, installé depuis peu dans le chef-lieu. Il nous a avoué que le travail était le même, ici ou dans son pays d'origine.
"Seule la couleur de la peau indique une différence. Il y a plus de peaux claires en Europe, les couleurs/les tons à utiliser pour tatouer sont donc différentes", dit-il.
