Publié le samedi 14 juin 2025 à 12:16 - Mis à jour le samedi 14 juin 2025 à 12:31 Rendeux
À Marcourt, deux semaines après l'incendie qui a ravagé la pizzeria "Chez Momo", la solidarité s'organise autour du gérant Mohamed Ben Salem et sa famille. Amis, clients et proches se mobilisent pour l'aider à relancer son activité rapidement.
Dimanche 1er juin, sur le coup de 14h, un incendie se déclarait à l'étage du restaurant "chez Momo" situé le long de la Nationale 833 entre Rendeux et La Roche en Ardenne. Le service de midi touchait doucement à sa fin, une dizaine de clients étaient toujours à table. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer à l'issue du sinistre. Le restaurant, lui, est aujourd'hui entièrement détruit.
« Ma fille est venue me prévenir pour me dire qu'il y avait de la fumée à l'étage », explique Momo qui était alors en pleine préparation de pizzas. « Mon épouse est allée voir à son tour et a confirmé. Quand je suis monté pour tenter de faire quelque chose, il était déjà trop tard. Nous avons évacué le restaurant ».
À l'aube de la haute saison touristique, c'est évidemment un drame pour Momo et sa famille, installés depuis quinze ans à cet endroit, au pied de la route qui mène au centre du village de Marcourt.
Pour relancer au plus vite son activité, seule source de revenu de la famille, la seule option était de louer un autre bâtiment. La solution a été trouvée à deux pas : l’hôtel restaurant l’Ermitage, fermé depuis de nombreuses années.
Un élan de solidarité incroyable
« Je remercie la propriétaire qui m'a proposé de louer le rez-de-chaussée. Cependant, il y a énormément de travaux à réaliser pour pouvoir rouvrir le restaurant », confie Momo. En effet, les frais liés au réaménagement de l'Ermitage ne seront pas couverts par les indemnités liées au sinistre. C'est pourquoi plusieurs clients et amis se sont mobilisés pour aider Momo et sa famille. Aide manuelle et matérielle, lancement d'un crowdfunding ou encore organisation d'un souper (prévu fin juin) : Momo a pris conscience de sa popularité dans la région. « C'est incroyable. Je me sens plus belge qu'étranger », avoue-t-il, ému.
Les amis et ouvriers se succèdent sur le chantier. L'ambition est pouvoir rouvrir le restaurant le 15 juillet... Un objectif difficile, mais quand on constate l'élan de solidarité provoqué par l'histoire de Momo et Imen, on peut se dire que rien n'est impossible...
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