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Soldats belges et français travaillent leur interopérabilité

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 Publié le jeudi 10 octobre 2024 à 13:59 - Mis à jour le jeudi 10 octobre 2024 à 14:09    Marche-en-Famenne

Ce mercredi, un exercice militaire d'envergure s'est déroulé au camp militaire Roi Albert de Marche-en-Famenne. Cette simulation de combat regroupait des troupes belges et françaises dans le cadre du CaMo, un partenariat signé entre les deux pays dans le but de favoriser la coopération des forces armées.


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Côte à côte, soldat français et belge avancent vers leur objectif. Cette simulation de combat en environnement civil doit permettre à ces troupes de développer leur collaboration en situation de combat.

"C'est une excellente occasion de travailler notre interopérabilité avec les forces belges, explique le Colonel Philippe Leduc, du 35ème régiment d'infanterie de Belfort, en France. Cela nous confronte aux pratiques de l'armée belge et vice-versa. De cette manière, nous renforçons nos capacités d'entraînement."

Interopérabilité au sein de l'OTAN

Cette collaboration entre forces belges et françaises entre dans le cadre du partenariat Capacité Motorisée, dit CaMo. Dont l'objectif est l'interopérabilité complète des unités.

"Ce partenariat a commencé en 2018 avec le type d'exercice que nous réalisons aujourd'hui, rappelle le Général-Major Jean-Pol Baugnée, commandant de la force terrestre belge. D'ici 2023, les véhicules et systèmes d'arme seront bientôt les mêmes pour les Belges et les Français."

Le Grand-duché de Luxembourg intégrera bientôt ce partenariat qui vise également à homogénéiser les pratiques au sein même des différentes forces de l'OTAN.

Jusqu'au 16 octobre, 1 200 militaires belges et français ainsi que 200 véhicules de combat participeront à divers exercices dans ce cadre et ce dans une douzaine de communes de la province (Marche, Nassogne, Saint-Hubert, Sainte-Ode, Libramont, Vaux-sur-Sûre, Bertrix, Neufchâteau, Léglise, Attert, Habay et Arlon).


Antoine Billa