Société

Orgeo. Le centre "L'Alternative" aide les enfants qui suivent l'instruction en famille

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 Publié le mardi 31 mai 2022 à 15:27 - Mis à jour le mardi 31 mai 2022 à 16:28    Bertrix

Dans notre pays, l'école n'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est et certains optent pour l'instruction en famille. Pour soutenir et encadrer ces enfants, Nathalie Guiot a créé un centre d'apprentissage à Orgeo (Bertrix). L'apprentissage ici se vit. Il se veut ludique et attractif.


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Nathalie Guiot est enseignante. Durant le premier confinement de 2020, elle a encadré de près son fils aîné. En quelques semaines, il a rattrapé le retard accumulé dans l'enseignement traditionnel qu'ils ont fini par quitter, au profit de l'instruction en famille:

"Je me suis rendue compte que lorsque l'on travaillait à la maison, même moins d'heures, mais plus en individuel, mon fils avait mieux progressé. Donc il y a deux ans, je me suis dit je prends un petit congé sabbatique et je prends mes enfants en instruction en famille. Et cela s'est su autour de moi. J'ai des amis qui m'ont dit tiens tu prendrais bien les miens avec et donc on s'est retrouvé ici à une petite dizaine, la première année. Grâce au bouche à oreille, il y a de plus en plus de demandes."   

Et voilà comment est né "L'alternative", un centre d'apprentissage qui encadre et soutient ces enfants et leurs parents qui ont fait le choix de l'instruction en famille. Le centre est ouvert au domicile de Nathalie Ils sont quinze enfants ici, quinze rythmes différents. Chacun est lancé dans une activité. Exemple avec Aymerick, concentré sur des circuits électriques.

Nathalie a dû s'équiper et préparer toutes ces activités. Un gros travail en amont. Tom, lui, a deux ans et demi. Il est arrivé fin avril. Parmi les plus âgés, il y a Manon, 18 ans, qui s'est épanouie dans l'instruction en famille.

Liberté et bienveillance, voilà deux maîtres-mots ici. Pour faire tourner le centre, des bénévoles soutiennent Nathalie et bientôt les parents pourront venir transmettre un savoir. En septembre, le versement d'un minerval assurera la pérennité de l'asbl.


Samira Boudou