Société

La famille Balouch a quitté Houffalize mais garde espoir

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 Publié le mardi 14 novembre 2017 à 17:34 - Mis à jour le mardi 14 novembre 2017 à 18:08    Houffalize

 Menacée d'expulsion, Samira Balouch et ses deux enfants ont rejoint le centre ouvert de Jodoigne ce mardi, conduits par une amie de la famille.

Vendredi, Samira a introduit une seconde demande de régularisation après un premier refus du Commissariat général aux réfugiés et apatrides.
Il s'agira ici d'une procédure accélérée et non suspensive, Samira et ses enfants peuvent donc être expulsés à tout moment.

 

La mobilisation continue


Dimanche 19 novembre, Samira et ses enfants, devront quitter le centre de Jodoigne. Déclarés illégaux, ils n'ont désormais plus droit à l'aide sociale. Mais les amis houffalois ne les laisseront pas tomber et proposent d'héberger la famille afghane :

"On va s'organiser, nous, en tant que personnes, pour l'héberger et pour qu'elle ait un minimum de confort et que les enfants puissent continuer d'aller à l'école" nous explique sa collègue de travail, Michelle Simon.

Mais héberger une famille a un coût. Elle envisage de créer un fonds de soutien via la structure Arc-en-ciel qui actuellement sert à l'aide à l'installation de réfugiés ayant obtenu leur régularisation.

La famille Balouch est également suivie par une avocate dans ses démarches de régularisation. Celle-ci nous a expliqué que la bonne intégration d'une famille ne constituait plus un argument pour obtenir une régularisation exceptionnelle, plus depuis la nouvelle politique du gouvernement fédéral. Kaboul (d'où est originaire la famille Balouch) n'est également plus considéré par la Belgique comme une zone dangereuse, ce qui ne joue pas en faveur de la demande de régularisation des réfugiés houffalois.

 

 


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