Publié le jeudi 17 novembre 2022 à 16:40 - Mis à jour le jeudi 17 novembre 2022 à 17:14 Bastogne
A Bastogne, le service de kinésithérapie de l’hôpital et Vivalia se préparent à l’après "2025". Des investissements viennent d’être consentis pour développer le service et étendre la prise en charge à de la patientèle hors hôpital.
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De nouveaux tapis de marche, des bancs de musculation pimpants, des vélos à peine déballés, du matériel sportif ; et de rééducation… et puis… de l’espace. Beaucoup d’espace de travail, pour les kinésithérapeutes de l'hôpital de Bastogne, leur permettant de couvrir un large éventail de pathologies… "Nous faisons de la rééducation cardiaque, nous sommes thérapeutes sportifs, nous pratiquons la rééducation pelvienne, de la kiné respiratoire, de la psychomotricité... On assure pratiquement l'ensemble des services", détaille Philippe Cara, chef de service kiné de l’hôpital de Bastogne
A l’instar des médecins, les cinq kinés de l’hôpital et les trois occasionnels ont un statut d’indépendant et comme les médecins, ils sont tenus de rétrocéder une partie de leurs honoraires à Vivalia en échange des locaux, du mobilier, de l’appareillage.
Les tensions d’hier sur la hauteur de ces rétrocessions sont aplanies. Le dialogue renoué et les accords ont débouché sur ces nouveaux investissements, et ont ouvert les portes du quatrième étage à une patientèle venant de l'extérieur.
"On a remarqué une baisse d'activité hospitalière au niveau de la chirurgie, des soins intensifs", explique Philippe Cara. "Certains autres services ont même fermé comme la gériatrie par exemple. Notre volonté est de basculer vers plus d'ambulatoire, avec un patientèle extérieure à l'hôpital".
A l’ouverture du CHR de Houdemont, l’hôpital de Bastogne se transformera en polyclinique. Le service kiné n’a pas attendu et a entamé sa reconversion.
