Santé

Vivalia a rencontré ses futurs voisins à Houdemont

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 Publié le mardi 25 octobre 2022 à 17:23    Habay

Vivalia a organisé lundi soir une séance d'information pour la population de Habay et singulièrement de Houdemont, petit village de la commune qui accueillera le futur hôpital Centre-Sud de l'intercommunale. Impact du chantier, mobilité, énergie... autant de questions soulevées par les citoyens présents.


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Employée depuis de nombreuse années pour évoquer le projet du futur hôpital, la formule "Vivalia 2025" reste bien d'actualité même si la réalité sera autre : "Je crois qu'il est plus réaliste de penser que nous serons dans ce nouvel hôpital fin 2027, voire début 2028" explique le directeur de Vivalia, Pascal Mertens.  

A l'heure actuelle, le permis est toujours à l'étude et le projet est toujours jugé inacceptable par Arlon, Messancy et Aubange. "Je ne pense pas qu'elles soient persuadées que c'est un mauvais projet", poursuit le directeur de Vivalia. "Je pense que certaines de ces communes auraient peut-être espéré un autre projet que celui-là, et c'est ma foi, compréhensible. Simplement, à un moment donné, quand vous êtes dans une intercommunale avec autant de communes, vous devez trouver un projet qui rassemble une majorité d'entre elles, et nous n'avons pas perdu l'ambition de rassembler toutes les communes."

La population présente jeudi soir s'est surtout intéressée aux impacts du chantier hospitalier sur leur vie quotidienne. Environnement et mobilité ont été au centre de l'opération de communication. En attendant la construction de l'établissement, une bretelle de sortie temporaire sera créée pour les besoins du chantier et pour éviter tout engorgement sur l'autoroute. Aucun véhicule de chantier ne devrait traverser le village. Selon les responsables de Vivalia, l'arrivée de l'hôpital a aussi permis de stopper les velléités de fermeture de la gare de Marbehan.

La question de l''énergie et sa crise, elles ont aussi été abordées au cour de la soirée. "On essaye de travailler la durabilité et les coûts raisonnées en énergie et les économies en énergie et l'utilisation au maximum de ce qui est gratuit", explique le Dr Vincent Delrue, gestionnaire du projet Vivalia 2025. "On a parlé de la lumière naturelle, donc ça, c'est un hôpital qui est assez bien vitré, qui laisse rentrer la lumière naturelle. Globalement, on a un projet qui est équilibré en terme de gestion des énergies."

Pour ce qui est des futures polycliniques, censées à la fois faire un maillage des soins de première ligne et compenser les fermetures des hôpitaux d'Arlon, de Bastogne et de Libramont, elles ne seront pas installées dans les bâtiments existants.

Enfin, l'avenir du Centre universitaire provincial de psychiatrie de Bertrix n'est pas encore scellé. "Il y a de grandes chances que cet hôpital psychiatrique pourra se construire à Bertrix où nous sommes très bien et où nous avons développé d'autres initiatives, explique Pascal Mertens. "Pensons aux habitations protégées. Il y a une histoire à Bertrix. Il n'y a pas de raison qu'elle se clôture, mais nous ne voulons pas être mains et poings liés et donc nous allons voir un peu les possibilités financières qu'il y aura. Mais Bertrix, la psychiatrie, c'est une histoire qui est très loin d'être finie, j'en suis convaincu."

Des bruits de couloirs avaient un moment laissé entendre que cette unité pourrait être transférée sur le site de Libramont. Une information ni confirmé, ni infirmé à ce stade.


David Pierson