Suite à l'annonce du refus du permis pour son hôpital centre-sud, Vivalia a réagi lors d'une conférence de presse. L'intercommunale ne baisse pas les bras et affiche une volonté renouvelée à "défendre la pertinence du projet".

La conférence de presse est en cours au moment où nous écrivons ces lignes mais le moins que l'on puisse dire c'est que l'heure n'est pas au défaitisme chez Vivalia. Le directeur général, Pascal Mertens, annonce d'emblée que l'intercommunale va s'opposer à la décision rendue par le fonctionnaire délégué de la Région Wallonne :

"Nous avons un conseil d'administration prévu le 24 février et a priori, sur base de la première lecture, nous allons proposer d'introduire un recours au gouvernement wallon vu l'importance stratégique du projet".

Pour les dirigeants de Vivalia, il n'y a pas lieu de remettre en question la localisation du futur hôpital :

"On se rend compte qu'il y a une position assez claire du fonctionnaire délégué, qui a une vision doctrinaire opposée à notre projet pour les patients de la province de Luxembourg. Pour nous, le projet passe avant la localisation, ce qui n'est pas le cas du fonctionnaire délégué"  commente le Dr Vincent Delrue, chargé du projet Vivalia 2025.

"Il va y avoir quelque chose de l'ordre du défi dans les semaines qui viennent"  Yves Planchard, président de Vivalia

Alors que la commune d'Arlon (et d'autres du sud) ne cache pas sa satisfaction de voir ses arguments validés par l'administration wallonne, le directeur général de Vivalia se focalise sur les prochaines étapes. Autrement dit : pas question de baisser les bras.

"Quatre mots caractérisent notre état d'esprit : sérénité, volonté décuplée de défendre la pertinence du projet pour l'ensemble de la population, confiance et la nécessité de mobiliser. Ce projet est essentiellement positif pour un grand nombre de personnes. On ne se bat pas contre, mais pour" explique Pascal Mertens.

Frédéric Feller Nicolas Lefèvre