Santé

Le député Stephan De Mul, défend la prime de 7000 euros

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 Publié le vendredi 28 janvier 2022 à 15:43 - Mis à jour le vendredi 28 janvier 2022 à 17:09    Province

Une prime provinciale de 7.000 euros pour attirer de nouvelles infirmières et infirmiers dans les hôpitaux de Vivalia, la décision passe mal auprès du personnel en place et est fortement critiquée par les syndicats. Le député et président du Collège provincial défend la mesure sur notre plateau. 


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7.000 euros à l'engagement, à condition de rester au moins 3 ans dans l'un des hôpitaux de Vivalia et de ne pas y avoir travaillé dans les deux ans qui prédédent, la mesure suscite le débat. Elle est valable entre le 1er janvier 2022 et le 30 septembre 2023.


D'après le député Stéphan De Mul que nous avons reçu dans l'Actu en +, la prime a déjà attiré quelques infirmières et infirmiers depuis son annonce, il y a une semaine. Pourtant son efficacité et sa cohérence sont mises en doute.

S'il salue la volonté d'accroitre l'attractivité des hôpitaux de Vivalia, le syndicat CSC dénonce néanmoins les risques d'effets pervers que va susciter la mesure. Le premier d'entre eux étant d'attiser le feu social alors que le personnel en place est au bout du rouleau et estime tout autant mériter une prime pour ses efforts.

La CSC pointe également la concurrence malsaine que pourrait entrainer cette prime en vidant, par exemple, les maisons de repos. La prime va-t-elle siphonner les infrastructures qui emploient du personnel infirmier ?

Le syndicat estime enfin que le montant ne suffira pas à concurrencer le voisin grand-ducal et n'empêchera pas les futures infirmières, une fois formées en Belgique, à rejoindre un hôpital luxembourgeois.

Stéphan De Mul, répond point par point à ces doutes et interrogations (voir l'entretien ci-dessus). Pas de quoi convaincre le syndicat qui a répliqué ce vendredi aux explications du président du collège provincial dans un droit de réponse que vous pouvez lire ici.

 


Frédéric Feller