La Toussaint approche. Dans les cimetières, le nettoyage a commencé. Nous allons le voir dans la commune de Saint-Léger qui a banni les pesticides depuis plus de quinze ans. Dans ses trois cimetières également débute une campagne d'affichage pour les concessions en défaut d'entretien.

A quelques semaines de la Toussaint, le nettoyage des cimetières communaux a commencé à Saint-Léger. Mais pas n'importe comment. Depuis plus de quinze ans déjà, sous l'impulsion de son chef des travaux. La végétation reprend ses droits et ce n'est pas toujours bien perçu par le public mais, dans cette allée, quand on y regarde bien, comme dans cette allée, des plantes rares ont fait leur apparition. Didier Depienne, chef des travaux:

"Au printemps, c'est un matelas jaune qui recouvre le sol. C'est ce qu'on appelle du Sédum. Et sur Saint-Léger, nous avons une autre plante: l'holostée. Ce sont des scientifiques, des biologistes, qui ont trouvé ici cette plante rare et unique dans le cimetière de Saint-Léger!"

Ce qui a commencé également dans les trois cimetières de Saint-Léger, c'est une campagne d'affichage concernant les concessions en défaut d'entretien.

Le processus est encore et les familles ont donc le temps de réagir. Pour Monique Jacob (échevine des cimetières à Saint-Léger), la bonne tenue des cimetières est primordiale. C'est une carte de visite de la commune. L'endroit doit donc rester accueillant, paisible et innovant. A côté des columbariums, par exemple, des caves-urnes vient d'être construites.

Les trois cimetières de Saint-Léger disposent de ces caves-urnes, créées par groupe de trois. Elles doivent aussi être entretenues par leurs propriétaires.

Samira Boudou