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"Mourir pour un dessin", Palix se souvient des attentats de janvier 2015

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 Publié le mardi 07 janvier 2025 à 19:55 - Mis à jour le mardi 07 janvier 2025 à 20:04    Province - Tintigny

Dix ans après, le monde occidental se souvient de la stupéfaction engendrée par l'attentat de Charlie Hebdo : on peut tuer pour des dessins. Palix fut l'un des dessinateur au procès de ces attentats en 2020 et se souvient lui aussi.


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7 janvier 2015, deux islamistes radicalisés assassinent à l'arme de guerre des dessinateurs pour leurs caricatures de Mahomet. Le monde occidental plonge dans la stupeur.

"Mourir pour des idées, d'accord mais de mort lente" chantait déjà Brassens en 1972. Parmi les morts du double attentat, car celui de l'hyper casher était bien lié, 8 membres de la rédaction de Charlie Hebdo.

Cinq ans plus tard, Palix assistera, comme dessinateur de presse, au procès de ces attentats, un procès assez insipide car tous les assassins sont morts lors des interventions policières.

"Humainement parlant, ça a été très intéressant. Par exemple, à l'entame du procès, la femme de Cabu est venue voir les trois ou quatre dessinateurs qu'on était en train d'attendre le début et nous dire que l'esprit de Cabu était avec nous", Palix, artiste et dessinateur de presse

L'occasion aussi de rencontres qui ne s'oublient pas, comme celle-ci avec Boucq, qui dessine ce procès pour Charlie Hebdo.