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"Au champ-être", un jardin partagé au coeur de Bastogne

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 Publié le jeudi 18 juillet 2024 à 16:50 - Mis à jour le vendredi 19 juillet 2024 à 11:10    Bastogne

Depuis deux ans, un groupe de citoyens cultive un jardin partagé à Bastogne. L'espace est situé Chaussée d'Arlon, derrière Serviplast. Les membres du collectif développent un tiers-lieu nourricier. En plus du jardin, d'autres activités en lien avec la résilience alimentaire se déroulent sur le terrain.

Pour fêter les deux ans de leur jardin partagé, les membres du collectif « Au Champ-Être, Tiers-lieu nourricier » ont invité les Bastognards à découvrir les lieux. Une dizaine de personnes a déjà rejoint l'aventure.

« J’étais un peu malheureuse d'être en appartement parce que je n'avais pas d'espace vert, explique Jacqueline, retraitée. J’habite à cent mètres du jardin, c'est génial. Je peux venir quand je veux. »

« Moi, j'aime bien qu'on puisse se salir aussi parce que c'est chouette, sourit Léane du haut de sa dizaine d’années. Même s'il fait froid, on s'amuse quand même. On plante des des aliments qu'on va pouvoir manger, je trouve ça chouette. »

Des projets liés à la résilience alimentaire

Le jardin est situé derrière le bâtiment de Serviplast, route d'Arlon. L'entreprise met l'espace à disposition du collectif. Les membres développent un tiers-lieu : un espace ouvert où les visiteurs se rencontrent, partagent des connaissances et mènent des projets en lien avec la résilience alimentaire. Un message qui trouve de l'écho vu les dizaines de personnes présentes à cette soirée.

« Deux sentiments : un sentiment de satisfaction, de joie, de voir que ça intéresse beaucoup de gens. Et l'autre, un petit peu de peur parce que s'il y a beaucoup de monde, on va devoir bien s'organiser. Mais on ne demande pas mieux », Stephane Latour, membre du collectif.

Le projet du collectif « Au Champ-Être, Tiers-lieu nourricier » vise tous les publics. Le jardin partagé est une première étape. Stage, école du dehors ou verger collectif : les idées ne manquent pas pour la suite.

« On voudrait que le lieu puisse aussi servir à informer, sensibiliser, débattre avec les citoyens sur les questions environnementales, de résilience alimentaire, et caetera, explique Evelyne Mélotte, membre du collectif. À la rentrée, on va organiser une grande conférence en plein air avec un journaliste scientifique sur les questions environnementales. On va vous faire aussi faire des ciné-débats. »

Ouvert à de nouveaux participants

L’idée est que différentes dimensions se croisent Les gens pourront apprendre des choses au tiers-lieu, se rencontrer et mener ensemble des projets en lien avec la résilience alimentaire.

Que ce soit pour une heure ou plus, les membres du collectif espèrent l'arrivée de nouveaux bénévoles pour mener ces projets.


Lucas Piron



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