Publié le jeudi 20 fevrier 2025 à 16:21 - Mis à jour le jeudi 20 fevrier 2025 à 16:46 Arlon
Après la claque électorale subie en juin dernier, Ecolo entame sa profonde transformation vers un "mouvement écologiste populaire". Et ça démarre par une enquête menée auprès des citoyens, en ligne et sur le terrain.
Militants et co-présidents, fédéral et provincial, étaient sur le marché à Arlon ce jeudi matin, seule date prévue en Luxembourg.
Les lendemains électoraux ont été compliqués pour Ecolo. Après cinq années en majorité au fédéral et à la Région, les verts se sont écrasés dans les urnes. Quelles en sont les raisons ? Que faut-il changer ? Comment mieux répondre aux attentes de leurs électeurs ? Durant un mois, les Verts sondent la population, via internet et sur le terrain.
Crédité de seulement 7% aux dernières élections, le parti Ecolo a perdu la moitié de son électorat en Wallonie, à peine moins en Luxembourg, où ses deux députés -fédéral et régional- élus en 2019, n’ont pas été reconduits.
Alors oui, Ecolo s’interroge et se met en quête de réponses.
"On ne va pas aller par quatre chemins : on sait qu'on a "merdé" (sic) aux dernières élections. Clairement, on a déçu, et on veut savoir pourquoi"
Samuel Cogolati, co-président d'Ecolo
"Tout le monde se rend compte que la planète va mal. Tout le monde se sent proche d'Ecolo sur les enjeux climatiques. Et pourtant, il y a parfois un grand décalage avec les actions d'Ecolo"
Romain Gaudron, co-président d'Ecolo Luxembourg
Pour entamer leur remise en questions, les verts ont choisi de s’en remettre d’abord à l’avis des citoyens. L’enquête populaire d’Ecolo est menée en ligne, surtout, et en rue, un peu. Cette fin de matinée sur le marché d’Arlon marquant l’unique date de l’opération sur le terrain luxembourgeois…
En une dizaine de points, il sonde sur la politique en général et sur Ecolo en particulier, son rôle, son poids, son image, jusqu’au maintien de son nom…
"Nous n'avons pas de tabou, même sur le nom. Mais ça ne sert à rien de changer de cosmétique, si on ne change pas le reste. La plupart des gens que nous interrogeons nous disent qu'il faut d'abord travailler sur le fond"
Samuel Cogolati, co-président d'Ecolo
A ce stade, l’enquête a déjà dépassé la barre des 16.000 réponses, "déjà une réussite", se félicite le nouveau co-président, qui promet "une transformation en profondeur et populaire", entendez moins dogmatique, au mouvement écologiste.
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