Politique

Arlon : Ecolo rencontre les étudiants sur le quai de gare

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 Publié le lundi 13 fevrier 2023 à 14:04 - Mis à jour le lundi 13 fevrier 2023 à 14:29    Arlon - Province

Ce dimanche, les représentants du parti d'Ecolo étaient présents à la gare d'Arlon à l'occasion de la Saint-Valentrain. Une opération qui s'adresse habituellement à tous les navetteurs mais cette fois, ce sont les étudiants qui ont été ciblés. Pour eux, prendre le train s'apparente parfois voire souvent à un parcours du combattant. 


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Il est 17h30 ce dimanche en gare d'Arlon, l'heure pour ces étudiants de rejoindre leur kot à Namur ou encore à Bruxelles par exemple. Qu'on se le dise, prendre le train ne se fait pas forcément de gaieté de cœur. Sur le rail, les imprévus sont nombreux (retards, suppressions, nombre de places réduit).

À l'occasion de la Saint-Valentrain, le ministre fédéral de la mobilité, Georges Gilkinet, a annoncé que les étudiants pourront désormais embarquer dans un train à double étage au départ d'Arlon à 15h36, 16h36 et 17h36. Le manque de places avait fait l'objet d'une interpellation formulée par le député fédéral, Olivier Vajda, qui estime que c'est un début de réponse : "Ne croyez surtout pas que je vais le laisser tranquille parce que je suis satisfait tout simplement de la réponse qui a été apportée. On va très certainement avoir un retour des étudiants, si la solution est satisfaisante ou suffisante. Et sinon, quelles sont les autres réponses que l'on peut apporter à court, moyen et plus long terme".

Il y en a effet du pain sur la planche. Si l'on s'en réfère aux chiffres publiés par Infrabel, le taux de ponctualité par exemple est passé de 92,6% pour 2021 à 89,2% pour 2022. Cela signifie que plus d'un train sur dix avait au moins six minutes de retard à l'arrivée. Ajoutons à cela que 44.000 trajets ont été supprimés l'an dernier. "Mais on est en train de corriger tout ça", se défend Georges Gilkinet. "On vient de décider de signer avec Infrabel, la SNCB, un contrat pour dix ans avec une prévisibilité. C'est la première fois dans l'histoire. Sur leurs moyens, c'est 44 milliards d'euros constants qui leur seront attribués, et qui vont leur permettre vraiment de réaliser les travaux qui sont nécessaires".

En ce qui concerne l'axe Arlon-Luxembourg, le ministre indique qu'un contrat vient d'être signé avec les chemins de fer luxembourgeois et une société de conseil appelée à déterminer où les investissements sont nécessaires. Pour les navetteurs, il est plus que temps.


Nicolas Lefèvre