Publié le lundi 20 janvier 2025 à 18:26 - Mis à jour le mardi 21 janvier 2025 à 08:27 Florenville
Ce lundi 20 janvier, les Engagés Luxembourg ont présenté leurs bons voeux à l'occasion de la nouvelle année. Si 2024 a été l'année des victoires électorales, 2025 devra concrétiser les promesses sur le terrain.
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Ambiance à la fête en ce début d'année 2025. Trois mois après les dernières élections, Les Engagés sont toujours sur leur petit nuage. Retenu par les négociations fédérales, Maxime Prévot a délivré ses bons voeux aux élus et militants luxembourgeois par vidéo interposée. Toujours sur l'écran, une compilation d'images a rappelé le come-back presque inespéré du parti ces derniers mois.
"Si on nous avait prédit il y a un an que notre mouvement réussirait une telle remontada, qu'on deviendrait incontournables dans toutes les majorités du pays, on ne l'aurait pas cru" explique ainsi Valérie Lescrenier qui en quelques jours est passé durant l'été de députée fédérale à Ministre wallonne.
Mais si l'euphorie n'est pas encore retombée, l'heure est venue de concrétiser les promesses de campagne.
'On a senti en 2024 toute la confiance que le citoyen mettait en notre parti, dans Les Engagés de la province de Luxembourg. Et si effectivement 2025 sera l'année du travail, de la concrétisation, face à tous les enjeux, les challenges qui nous attendent. Moi dans mes compétences comme ministre, mais aussi en veillant avec tous mes collègues, députés fédéraux, régionaux, provinciaux, bourgmestres, à être attentif aux particularités de la province de Luxembourg et de la ruralité".
Des particularités luxembourgeoises que l'on retrouve dans l'un des dossiers chauds de la rentrée, celui de l'enseignement. Au moment d'aborder le sujet dans son discours, le président François Huberty a été interrompu par des huées et sifflets de l'assistance. Une manifestation plutôt inhabituelle pour une cérémonie de voeux, qui prouvent que certains militant et élus désapprouvent la gestion du dossier dans le projet de réforme. Interrogé en aparté, certains élus proches du milieu enseignant se disent déçu et inquiet. Une délégation de la CSC enseignement a d'ailleurs fait le déplacement avant la partie officielle et rencontré les cadres du parti pour un échange qui se voulait constructif (voir notre reportage).
En attendant, les Engagés n'ont pas boudé leur plaisir en ce début d'année, bien conscient des défis à venir mais satisfaits de retrouver une place prépondérante sur l'échiquier de la politique belge et locale.
"Nous sommes et nous restons bien entendu, LA première force politique en province du Luxembourg avec pas moins de de vingt bourgmestres, une présence dans trois quarts des collèges communaux. Et donc cette proximité fait notre force ici en province du Luxembourg" conclut le président provincial François Huberty. Un président qui, après deux années de mandat, devra bientôt céder sa place. Selon les statuts des Engagés, il n'est pas permis de cumuler ce poste avec celui de député.