Publié le mercredi 13 novembre 2024 à 16:09 - Mis à jour le mercredi 13 novembre 2024 à 16:26 Saint-Hubert
"Enfin", disent les Borquins, les travaux de la Basilique entrent dans le vif du sujet. On parle ici de la phase 2017-2026, des travaux soutenus à hauteur de 10 millions d'euros par la région wallonne. Les toitures des chapelles du côté sud sont en cours de démontage et vont être rénovées. De même que le collatéral sud.
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Architecte chargée des travaux de rénovation de la basilique de Saint-Hubert, Florie André a passé sa journée de mardi entre réunions et réunions de chantier. Associée au sein du bureau Arche Claire qui réalise aussi les rénovations de Saint-Martin et Arlon et Saint-Aubin à Namur, ce chantier n’est pas exceptionnel pour elle, mais reste imposant.
Datée du XVIe siècle avec une façade plaquée durant le XVIIIe, l’église actuelle ne compte plus les chantiers d’entretien et de rénovation subis au fil des siècles par le vénérable bâtiment. Mais il était à nouveau grand temps d’intervenir car depuis plus de dix ans des pierres chutent tant à l’intérieur de l’édifice que depuis sa façade. Le parvis a d’ailleurs été sécurisé récemment.
"Ici, on est occupé à restaurer les toitures du bas-côté sud, il restera ensuite à restaurer les toitures du bas-côté nord, il y a des travaux à faire sur les toitures de la nef, du chœur, sur les maçonneries... Il y a tout un tas de travaux à faire. Sur dix ans, l'Awap va subsidier les travaux à hauteur de 10 millions d'euros, ce qui représente 95% des montants des chantiers", Florie André, architecte associée au bureau Arche Claire
4% sont à charge de la Province et le dernier sera issu des caisses communales. Ce chantier sur le collatéral sud représente un coût d’environ trois millions d’euros. A l’intérieur on emballe et sécurise les œuvres du bas-coté pendant que les travaux se concentrent sur les chapelles sud du déambulatoire. Au même moment des analyses sanitaires sont en cours du côté du collatéral nord pour s’assurer, par exemple, que la mérule ou d’autres problèmes sanitaires sont absents.
Le budget de 10 millions devrait aussi permettre la rénovation du collatéral nord et même peut-être un peu plus. Des représentantes de l’Awap étaient présentes hier pour s’assurer du bon déroulé des travaux sur ce bâtiment intégralement classé. Restera à trouver la suite du financement pour entreprendre d’autres travaux urgents sans défigurer l’édifice par des échafaudages durant trente ans, comme ça s’est déjà vu ailleurs...