Patrimoine

A Marbehan, "Le Pigeon" se transforme au fil du temps

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 Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 16:04 - Mis à jour le jeudi 23 janvier 2025 à 16:38    Habay

Depuis le milieu du 19ème, "Le Pigeon" est une référence dans le village de Marbehan, à la fois lieu-dit et maison d'habitation.
Depuis une dizaine d'années, les nouveaux propriétaires Julien Minet et Géraldine Bauwin y mènent d'importantes transformations et proposent de partager leur retour d'expérience. 

Elle fait partie de la mémoire collective à Marbehan. Isolée sur les hauteurs du village la bâtisse porte toujours le nom de son premier propriétaire "Pigeon", Henry de son prénom.
Construite aux alentours de 1850, tour à tour,  bistro et jeu de quilles au début 20e, puis maison de vacances, le lieu vient d’être entièrement transformé par Julien Minet et Géraldine Bauwin.

"Le Pigeon" new look aura valu au jeune couple près de huit ans de travaux, à abattre les murs, percer des fenêtres, remonter des cloisons, et isoler sols, murs et toitures...

"Quand nous sommes arrivés, la maison n'était que très peu habitée. Elle était humide, il y avait du salpêtre, du moisi... On a commencé par réaliser un drainage périphérique, qu'on a creusé nous-mêmes. On a posé un drain et maintenant nous n'avons plus aucun problème"
Julien Minet, propriétaire du Pigeon à Marbehan

Si l’ancienne cheminée démodée a laissé place à un insert plus dans le temps. Les jeunes ont opté un mode de chauffage qui renvoie aux générations passées : une cuisinière chaudière. 

"Elle fait tout : on cuisine dessus et elle chauffe l'eau sanitaire via un ballon tampon. Il faut un peu de temps à l'allumage, puis elle rayonne dans toute l'habitation.
En termes de consommation, on reste à trois stères par an, ce qui est très peu"

Seuls cinq radiateurs ont été placés dans les pièces les plus éloignées, chauffés en partie par des panneaux solaires thermiques placés sur la toiture. Un choix que le couple remettrait en question. 

"Aujourd'hui, compte tenu de l'évolution des prix, je conseillerais de placer du photovoltaïque, avec une résistance électrique dans le ballon. Ce serait moins cher"

Les étages ont conservé leurs boiseries presque bi-centenaires. Associées aux nombreuse fenêtres de toit, qui offrent à la maison un bain de lumières.

"C'est la contrainte des maisons lumineuses bien isolées : en été, la température peut vite s'élever. Il nous faut baisser les stores filtrants placés sur les fenêtres de toit"

La suite des aménagements se poursuit à l’extérieur avec ce système d’épuration individuelle par lagunage, et la pose de ces nouveaux panneaux photovoltaïques.

Aujourd’hui et avec un peu de recul, Julien et Géraldine se disent prêts à ouvrir leurs portes à quiconque souhaiterait se lancer dans le même type d’aventure, partager leur retour d’expérience.
Et ainsi perpétuer l’histoire du "Pigeon"...

infos : Julien Minet


Christophe Thiry



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