Publié le jeudi 01 juin 2023 à 12:30 - Mis à jour le jeudi 01 juin 2023 à 19:30 Arlon
L'hôtel Van der Valk dément l'information relayée par le directeur technique de la Brafco, dans l'émission "QR le débat" de la RTBF. Ses bornes de recharge Tesla ne sont pas alimentées par un groupe électrogène.
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« Toutes les bornes de recharge Tesla de l’hôtel Van der Valk, à Arlon, sont alimentées par un groupe électrogène ». C’est ce qu’a affirmé mercredi soir, Olivier Neirynck , sur le plateau de l’émission « QR le débat » de la RTBF. Interrogé sur la question des investissements dans le réseau de recharge des bornes électriques, le directeur technique de la Brafco (Fédération belge des Négociants en combustibles et carburants) évoque la volonté de certaines stations-services « d’augmenter leur gamme d’énergie de transport, dont les bornes », mais pointe cependant le coût de ces « superchargeurs » ainsi que l’insuffisance du réseau, en de nombreux endroits. Avant d’ajouter : « C’est aberrant de mettre un groupe électrogène derrière ces stations-services pour alimenter les bornes. Cela se fait, même chez Tesla, dans l’hôtel Van der Valk, à Arlon. Là-bas, toutes les voitures roulent au diesel puisque les bornes de recharge sont alimentées par un groupe électrogène. Cherchez l’erreur ».
Nous avons cherché, et nous avons trouvé
En nous adressant tout d’abord au propriétaire et exploitant du Van der Valk. Steven Zeeuw van der Laan l’assure : « Nos bornes de recharge Tesla ne sont absolument pas alimentées par un groupe électrogène. Elles sont gérées par la marque elle-même et sont raccordées au réseau électrique ». Information confirmée par la direction d’Ores Luxembourg qui nous précise également que le raccordement au réseau a nécessité le placement d’une cabine haute tension, financée et gérée par les deux opérateurs privés.
Contacté par nos soins ce matin, Olivier Neirynck fait aujourd’hui son mea culpa et reconnait « une erreur de communication ». Cette désinformation, relayée sur le plateau de « QR », faisait suite à des rumeurs émanant du terrain, mais n’avait fait l’objet d’aucune vérification. Un démenti a été publié dans un communiqué.
Ci-dessous le communiqué de la Brafco