Poix Saint-Hubert, Florenville, Bouillon, le camping est en pleine mutation. De plus en plus, les caravanes résidentielles font place à des lodges en bois dont le prix est toutefois nettement supérieur à celui d’un emplacement à l’année…

Corsendonck au Val de Poix, Flower Campings à Florenville et Ardennor en collaboration avec Floréal à Bouillon. Ce ne sont que trois exemples mais qui démontrent l’énorme mutation à l’œuvre dans le secteur du camping. Les caravanes résidentielles sont poussées vers la sortie pour être remplacées par des lodges en bois. Question de rentabilité.

Pour l’un des repreneurs du camping de Bouillon, le constat est évident.

Un constat qui était sensiblement le même à Florenville ; géré par le syndicat d’initiative, la rentabilité générée par la location des emplacements à l’année et d’un espace réservé au passage ne permettait pas les investissements nécessaires à la rénovation des infrastructures.

A Florenville, les nouveaux investisseurs vont couvrir la piscine du camping, accessible à la population, pour augmenter sa durée annuelle d’exploitation. Des animations sont également au programme mais la grosse différence c’est que les lodges sont à vendre et que leurs propriétaires peuvent en confier la sous-location aux gestionnaires du camping.

Reste le coût de ces hébergements. Comme nous le fait remarquer un exploitant d’un camping traditionnel, « chez moi, pour une semaine de location, ils auraient le terrain pour un an et demi ». Une comparaison qui permet de mieux comprendre l’intérêt des grands groupes qui visent une rentabilité bien différente. Reste aux campeurs à l’ancienne à se dégoter d’autres emplacements qui risquent d’être de plus en plus rares. Car cette mutation n’est pas terminée.