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Mirwart : les étangs et cours d'eau remis en état

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 Publié le vendredi 30 juillet 2021 à 16:07 - Mis à jour le vendredi 30 juillet 2021 à 16:58    Saint-Hubert

A chaque jour qui passe, les dégâts causés par les inondations semblent toujours plus nombreux. Au domaine provincial de Mirwart, des ouvriers remettent en état les berges dévastées et les ruisseaux obstrués par les pluies torrentielles. Une opération indispensable pour la pisciculture et les poissons qui y sont élevés. 


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Le 15 juillet dernier, comme d'autres localités, le domaine provincial de Mirwart n'a pas échappé aux fortes intempéries et inondations qui ont suivi. Ce jour-là, les étangs de la pisciculture ont atteint un débit hors norme, emportant une partie des poissons réintroduits dans le courant du mois de mars. "C'est difficile de savoir ce qu'on a perdu avec ces crues" explique Jean-Pierre Georgin, responsable du service maintenance et travaux du domaine provincial. Probablement 30%, mais on ne pourra malheureusement vider les étangs qu'en septembre-octobre quand la température sera plus basse et là, on pourra vraiment évaluer ce qu'on a perdu au niveau de notre production". 

Depuis plusieurs jours, les ouvriers sont donc occupés à sauver ce qui peut l'être. Au sud de Mirwart, le Parfondry a quitté son lit et changé de trajectoire : de nombreuses pierres obstruant son passage. Un ruisseau néanmoins essentiel puisqu'il alimente l'étang du petit Saint-Roch situé à proximité et où des alevins sont élevés. "Ici, la prise d'eau du petit Saint-Roch est complètement bouchée. On est en train de dégager le parcours initial du cours d'eau et l'empêcher de partir sur la route et d'aller grignoter le talus du chemin de fer. Là, toute la tuyauterie a l'air d'être bouchée donc on va devoir tout dégager à la main. Sinon, on devra peut-être ouvrir la route et ça je n'ai jamais connu".

Finalement, il n'a pas fallu employer les grands moyens. Après quelques coups de pelle, l'eau s'écoule à nouveau normalement, permettant ainsi de maintenir l'étang du petit Saint-Roch à bonne température. "Sans ça et avec un soleil qu'on connait maintenant, vous pouvez avoir des températures qui atteignent 24, 25 ou 26 degrés. A partir de 22-24, c'est une température mortelle pour notre élevage. Ce qu'il nous reste à faire, c'est remettre le Parfondry dans son lit pour qu'il puisse reprendre son parcours original comme on l'a déjà fait précédemment pour beaucoup de cours d'eau dans différentes communes" conclut Jean-Pierre Georgin.

Au domaine provincial de Mirwart, les ouvriers n'en ont pas encore fini. Toutes les berges comme tous les cours d'eau doivent être absolument réhabilités. 


Nicolas Lefèvre