Publié le jeudi 26 septembre 2024 à 13:10 - Mis à jour le vendredi 27 septembre 2024 à 17:00 Province
Le projet "Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée" a été initié dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie. Egalement financé par le Fonds Social Européen, il a comme particularité de créer des métiers à partir des aspirations et des compétences des sans-emploi. Nous avons rencontré les acteurs de ce programme, réunis à Virton, ce mardi.
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Le projet Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée, ce sont 17 zones financées en Wallonie dont 3 en Province de Luxembourg. Sont concernées : les régions de Bertrix, Durbuy et, au sud Rouvroy, Meix-devant-Virton et Virton, où, un service a déjà été mis en place voilà quelques mois.
" Nous sommes actifs ici depuis le 1er avril avec un service de brico-dépannage. Nous avons engagé 4 ouvriers en intervention espaces verts et, de notre côté, nous nous adressons aux personnes plus précarisées socialement ainsi que les plus de 65 ans", précise Alexandre Borsus, chargé de projet pour le sud Luxembourg.
Ce projet pilote, inspiré par nos voisins français, concerne les sans-emploi depuis plus de 2 ans. Particularité du concept : on part des aspirations et des compétences de la personne pour, avec elle, créer un emploi.
"Les personnes viennent non seulement avec leur CV mais aussi avec leur savoir-faire. Parallèlement, on regarde les besoins présents sur le territoire , que ce soit pour monsieur et madame tout le monde, pour les personnes âgées, porteuses de handicap, etc... Puis, on croise ces profils et on crée alors des filières", explique Géraldine Simon, assistante sociale pour le projet dans le sud Luxembourg.
Pour bénéficier de ce programme, les chômeurs doivent être domiciliés sur le territoire depuis au moins 6 mois. Les avantages, quant à eux, sont loin d'être négligeables, autant sur le plan social que professionnel.
"Ces personnes peuvent bénéficier d'une sécurité d'emploi, via un CDI et ça, c'est quelque chose qu'on ne rencontre pas forcément ailleurs. Puis, cela leur rend une confiance en eux , une identité, une affiliation sociale aussi", poursuit Stéphanie Gérard, agent d'insertion au CPAS de Virton.
Seul bémol pour les différents acteurs : le projet TZCLD risque de ne pas perdurer au delà de 2026, date à laquelle il sera soumis à une évaluation ( par le Forem ou encore le FSE en plus de la RW). Si la volonté de poursuivre le projet est bien présente du côté des administrations, ces dernières n'ont pas de pouvoir décisionnaire. Le mot de la fin reviendra donc aux politiques.
