Publié le mercredi 21 mars 2018 à 12:30 - Mis à jour le mercredi 21 mars 2018 à 18:01 La Roche-en-Ardenne
Signalée le 5 mars dernier, l'attaque mortelle subie par un mouton à Berismenil, commune de La Roche-en-Ardenne, semble porter la marque du loup. C'est du moins ce qu'affirme l'asbl landschap sur sont site Internet.
Les premiers indices correspondent
D'après Alain Licoppe du Demna (Département de l’Etude du milieu naturel et agricole), qui a analysé la dépouille de l'animal, les morsures sont « assez typiques avec une morsure au cou et des empreintes qui correspondent bien ».
La consommation de viande prélevée sur l'animal colle également aux habitudes alimentaires des loups qui préfèrent manger en priorité « les viscères thoraciques et délaisser la panse ».
La manière dont les côtes ont été sectionnées fait également penser à une attaque de l'animal ainsi que les empreintes relevées à proximité.
Analyses ADN en cours
Pour avoir la certitude qu'il s'agit bien d'un loup, des prélèvements ont été effectués sur la carcasse du mouton tué à Bérismenil. Ils ont été envoyés dans un laboratoire de référence aux Pays-Bas.
Les résultats seront connus d'ici quelques semaines, si l'ADN est bien celui d'un loup, il devrait également révéler s’il provient de spécimens de la lignée polonaise ou italo-alpine.
Un loup de passage ?
Quant à savoir s'il s'agit ou non d'un loup de passage seules des observations répétées pourront le dire. Alain Licoppe, lui, penche plutôt pour un loup en dispersion mais, précise-t-il « on ne sait jamais, on est peut-être en présence d'un loup qui cherche à s'implanter ».
Si c'était le cas, il pourrait couvrir un territoire très étendu, soit près de 200 km2.
Frédéric Feller
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