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Le Gouverneur veut développer la culture du risque

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 Publié le lundi 28 mars 2022 à 18:23 - Mis à jour le lundi 28 mars 2022 à 18:36    Province

La mercuriale, discours de rentrée du gouverneur de la province, n'avait plus été prononcée depuis 2 ans, crise du covid oblige. Ce vendredi, après une minute de silence dédiée à l'Ukraine, Olivier Schmitz a renoué avec la tradition et livré ses réflexions sur la gestion des crises successives qui ont émaillé son mandat ces dernières années.


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Depuis le début de son mandat, Olivier Schmitz a fait de la sécurité civile sa priorité et l'actualité lui malheureusement a donné raison. Pandémie, inondations, déplacement de population, ... depuis deux ans les crises frappent les pouvoirs publics et les citoyens sans relâche. Les autorités s'adaptent, s'améliorent, mais selon le Gouverneur il est temps de passer à l'étape suivante :

 "On n'arrivera plus à améliorer la gestion de crise, la prévention, uniquement par des lois, des textes. Il faut maintenant que ce soit un projet social, un projet de société, un projet culturel. C’est pour cela que j'ai appelé ma mercuriale "la culture du risque". Il faut, pour moi, intégrer les citoyens dans l'identification du risque, dans leurs connaissances. Il faut améliorer la mémoire des catastrophes, on l'a vu pendant les inondations, nous manquions d'une mémoire des catastrophes. Et puis cette conscience du risque doit percoler dès le plus jeune âge, par l'éducation".

Un souhait qui est déjà une réalité dans certains pays comme le japon ou les États-Unis, rodés aux exercices d'urgence imposés par les catastrophe naturelles à répétition. Là-bas, les mesures préventives et l'acceptation des consignes d'urgence sont entrées dans les mœurs. Pour le gouverneur, cette culture de la prévention doit, chez nous aussi, tenir compte de la société civile.

Écouter les citoyens concernés

Exemple, concernant les inondations, il conviendrait pour évaluer les risques de mieux écouter ceux qui connaissent le terrain : "cela peut-être le contrat de rivière, les pêcheurs, les pouvoirs publics. Après les spécialistes classent les risques. A côté d'une entreprise, les riverains ont parfois des choses à dire. Ceux qui vivent les risques au quotidien doivent être entendus pour permettre aux autorités de mieux orienter et visualiser leurs priorités" explique Olivier Schmitz.

Des paroles qui seront bientôt suivies par des actes. Le Gouverneur retournera dans les prochains jours et semaines auprès des communes pour leur présenter un plan stratégique reprenant des actions à mener pour améliorer la sécurité de toutes et tous.

 


Frédéric Feller