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Le gouverneur veut associer les citoyens à l'anticipation des catastrophes

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 Publié le vendredi 20 janvier 2023 à 16:36 - Mis à jour le vendredi 20 janvier 2023 à 22:32    Province

A l’occasion de sa mercuriale, le gouverneur du Luxembourg Olivier Schmitz a enfoncé le clou en matière de sécurité. Face aux catastrophes naturelles qui vont se répéter et s'intensifier, il appelle les pouvoirs locaux à intégrer les citoyens en matière de prévention.


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Aux dramatiques inondations de juillet 2021, a succédé l’été dernier une vague de sécheresse provoquant nombre d’incendies, parfois difficiles à maitriser. L’intensité et désormais la fréquence des catastrophes naturelles ne nous laissent plus le choix et nous forcent à nous y préparer. "Se préparer et se préparer autrement", insiste le gouverneur Olivier Schmitz. "Nous venons d'un mode de focntionnement où nous étions prêt à faire face à certains types de crises, plus locales, plus prévisibles, à des crises qui se suivent, voire se superposent. "

L’enjeu est d’autant plus fondamental qu’il concerne l’ensemble de la population. Rien qu’en terme d’inondations, contrairement aux idées reçues, pas moins de 120.000 Luxembourgeois courent le risque d’être touchés. "On a toujours considéré que ce sont les communes traversées par des cours d'eau qui étaient les seules menacées. Mais en réalité ce sont près de 45% de la population. Car il ne faut pas seulement parler des risques pour l'intégrité des personnes, mais aussi des risques de crise qui sont liées,  économiques  par exemple." 

En fin pédagogue,  le gouverneur a appuyé le propos de cette nouvelle année sur les enjeux liés aux évacuations, qu’elles soient préventives ou en réaction, et de la somme d’éléments à prendre en compte, entre défiance à l’autorité et résilience à l’événement. "Mais, insiste-t-il, une évacuation ne sera réussie qu’en associant au préalable les citoyens à la réflexion : associations, groupes, entreprises... Il faut associer le plus grand nombre possible de compétences." 

De cette anticipation, dépendront la qualité et l’efficacité des services d'urgence, le jour venu. Pour autant bien sûr qu’on ait évité un autre risque majeur : celui d’une pénurie de personnel, de secours et de soins.


Christophe Thiry