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Journées du Patrimoine 4/5 Montauban : le musée devenu oeuvre en lui-même

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 Publié le jeudi 08 septembre 2022 à 18:06 - Mis à jour le jeudi 08 septembre 2022 à 18:24    Etalle

Suite de notre série sur les Journées du Patrimoine sur le thème de l’innovation. Nous vous emmenons voir le musée de Montauban, dans la commune d’Étalle car, avec ses caractéristiques uniques, ce musée est devenu lui-même le principal centre d’intérêt de ses visiteurs.


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Patrimoine majeur de Wallonie, le site de Montauban-Buzenol a connu trois occupations : sur le plateau tout d’abord, une première, celtique, matérialisée par un éperon barré qui servait de refuge aux populations. Au Moyen-Âge, ensuite, où l’on construisit un donjon sur une motte féodale. C’est à ce moment qu’on réutilise dans un mur des blocs issus de monuments funéraires gallo-romains du IIe siècle. Puis au début du XVIe siècle avec l’installation de forges dans la vallée. A l’époque de sa création, fin des années 50, par l’architecte belge Constantin Brodsky, le musée de Montauban était une véritable innovation. Un musée sans gardien, sans eau, ni chauffage, ni électricité.

C’est dans le cadre des travaux de prestige liés à l’expo 58, qu’il était prévu que Constantin Brodsky rénove le musée archéologique d’Arlon, ce qui ne se fera pas. Edmond Fouss récupère alors Brodsky pour créer un musée lapidaire à Montauban.

La même année, on découvrira un mur constitué de blocs gallo-romains du IIe siècle réemployé au Moyen-Âge. Et sur un de ces blocs, un « vallus », la plus belle représentation de cette Moissonneuse des Trévires, décrite par Pline l’Ancien !

Aujourd’hui on trouve aussi près des Forges le centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge dont l’architecture de l’Espace Greich, formé par l’assemblage de quatre containers maritimes, n’est pas sans rappeler les blocs du musée Brodsky.

Le CACLB participe aux Journées du Patrimoine, aux côtés du musée Brodsky, et inaugurera samedi une exposition de trois artistes (Lucille Bertrand, Myriam Hornard et Sabrina Montiel-Soto) baptisée « Traversées ».