Publié le dimanche 17 juillet 2022 à 16:41 - Mis à jour le lundi 18 juillet 2022 à 18:14 Marche-en-Famenne
Trouver un endroit de camp relève parfois du parcours du combattant et ça ne va pas s'arranger avec l'entrée en vigueur de la réforme du calendrier scolaire. En visite ce samedi chez des scouts à Marche, les ministres Borsus et Glatigny ont expliqué les moyens mis en oeuvre pour soutenir les mouvements de jeunesse dans leur recherche.
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Dans le secteur des mouvements de jeunesse, un des impacts les plus importants de la réforme des rythmes scolaires est celui de la pression sur les endroits de séjours. En effet, le raccourcissement des vacances d’été va accentuer la pression sur les endroits disponibles car les séjours devront être organisés sur une période plus courte.
Des moyens supplémentaires pour développer des lieux d'accueil
A l’initiative de Valérie Glatigny, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a pu dégager un budget d’1,36 million d’euros. Ce montant permettra d’abord de créer de nouveaux endroits susceptibles d’accueillir des camps. Les mouvements de jeunesse pourront notamment bénéficier de ces moyens pour adapter leurs infrastructures, de façon à pouvoir accueillir davantage de séjours.
Les moyens dégagés permettront aussi à l’ASBL “Atouts camps” de renforcer son action de labellisation ainsi que les démarches de sensibilisation aux différentes possibilités de sites susceptibles d’accueillir des camps. Cela comprend aussi l’identification d’endroits de camps situés dans des zones moins souvent plébiscitées afin d’offrir un plus large éventail de sites potentiels aux mouvements de jeunesse.
La Wallonie compte actuellement 588 endroits de camps reconnus (prairies et bâtiments). D'après les fédérations des mouvements de jeunesse, il en faudrait entre 400 et 600 supplémentaires pour répondre à la demande d'ici l'été prochain.
