Infor-jeunes booste la recherche de jobs étudiants. 15 rendez-vous sont fixés en province de Luxembourg

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Publié le jeudi 20 fevrier 2025 à 17:09 - Mis à jour le jeudi 20 fevrier 2025 à 17:24 Province

De nombreux jeunes choisissent de travailler durant les vacances scolaires. La Belgique compte aujourd’hui 630.000 jobistes. Un premier pas dans le monde du travail, une nécessité aussi pour un nombre croissant d'étudiants. Infor-jeunes donne un coup de boost à leur recherche.

Pour Jules, 18 ans, les mercredis, samedis et congés scolaires riment avec job étudiant. Cela fait un peu plus d'un an maintenant qu'il travaille dans un centre de montage et d'équilibrage de pneus à Juseret, dans la commune de Vaux-sur-sûre. Il jongle entre le travail en atelier et le standard téléphonique. “Le travail est varié”, confie-t-il. “Et c’est important pour moi d’avoir une activité professionnelle à côté de l’école. Cela me permet d’acquérir de l’expérience et d’avoir de l’argent à dépenser pour mes projets”. Ce job d’étudiant, c’est aussi un premier pas dans le monde du travail pour Dylan, ravi d'apprendre d'autres choses que sur les bancs de l'école en gagnant un peu d'argent. “Je remplace les pneus de camions de tracteurs et je les répare. J’apprends beaucoup ici”, explique le jeune homme. “Cela me permet d’occuper mon temps libre, d’apprendre de nouvelles choses et de gagner un peu d’argent”.

Des étudiants, Dominique Feron, le patron de l'entreprise, en a toujours employé. Il faut dire que comme dans l'horeca ou la grande distribution, cette main-d'œuvre est un réel appui pour ses équipes. “Nous n’avons pas d’horaires de fermeture précis étant donné notre service clients, c’est donc un vrai plus de pouvoir employer des étudiants le samedi ou durant les congés payés de nos employés. Cela renforce nos équipes”, affirme Dominique Feron. “Et pour les jeunes c’est très valorisant. Ils prennent confiance en eux pour leur vie professionnelle future. Et puis qui sait, ce seront peut-être de futurs employés s’ils ont pris goût au métier”.

Jusqu'ici, les étudiants pouvaient prester un maximum de 600 heures par an. Un quota revu à la baisse pour 2025 pour atteindre un maximum de 475 heures. Mais le nouveau gouvernement prévoit déjà d'augmenter ce plafond à 650 heures dans les prochains mois. Une décision que Jules voit plutôt d'un bon œil.

“Ça m'aiderait vraiment de pouvoir travailler plus d’heures”, assure-t-il. “L’an dernier, j’ai déjà atteint les 600 heures. Je trouve que ce n’est pas suffisant pour quelqu’un qui veut ou doit vraiment travailler”.

Un quota maximum de plus de 600 heures ?

Alors plus ou moins d'heure pour le travail étudiant ? De son côté, Infor-jeunes en appelle avant tout à la stabilité.

“Il est important pour les jeunes et leurs parents mais aussi pour les entreprises d’avoir des chiffres stables d’année en année de manière à ne pas entraîner de confusion”, estime Yannick Boelen, directeur d’Infor-Jeunes Luxembourg. “ Après, ce quota tend à augmenter au fil des années et cela pose aussi question. Il y a une précarité au niveau du monde estudiantin. Il n’est pas normal que des étudiants doivent autant cofinancer des études supérieures. Par contre, il est agréable que les jeunes puissent se projeter dans le monde du travail”.

Infor-jeunes entend comme chaque année encadrer les étudiants jobistes dans leurs démarches. Des actions “job étudiant” seront menées au quatre coins de la province de Luxembourg durant le congé de détente, avec à la clé des offres d’emploi concrètes.