Le site du Fourneau Saint-Michel a vécu ce jeudi de l'Ascension au rythme des vieux métiers. Une animation réservée au membres du SPW et réalisée par un collectif de bénévoles chapeautés par l'asbl Rêve de terre. L'occasion de s'intéresser à l'avenir de ce site.

Le député provincial en charge de la Culture s'est rendu récemment au nord de Verdun, à Azannes, où des bénévoles font revivre depuis 35 ans les vieux métiers d'autrefois sur un site de 17 ha qui leur est dédié. 400 bénévoles dont certains proviennent même de Paris, animent ce site entre sept et neuf jours par an en totale autonomie et sans subsides de quiconque.

Jeudi, le musée de la vie rurale a lui aussi vécu comme autrefois, dans une journée dont l'animation était demandée par le Service Public de Wallonie pour ses membres et leurs familles. Des animations gérées par des bénévoles coordonnés par l'asbl Rêve de Terre.

"On a un site merveilleux ici en plein milieu de la Forêt de Saint-Hubert. Qui ne demande qu'à être visité, qui appartient à la Province et donc à tous les citoyens . C'est dans cette optique là qu'on aimerait le redynamiser et qu'on a pris à cœur de se lancer. Alors, on n'a aucune certitude de quoi demain, sera fait, ça fait déjà deux ans qu'on a activé ce projet. Ce qu'il y a de positif, c'est qu'on commence à reparler du Fourneau Saint-Michel.", Antoine Guérin, membre de l'asbl Rêve de Terre et bénévole

Rappelons qu'il s'agit ici d'un musée, celui de la Vie Rurale, ce qui suppose des contraintes et des obligations. Ajoutons un repreneur privé dont le but principal, et c'est bien légitime, est d'obtenir une rentabilité sur investissements et prenons en compte les souhaits de ceux qui l'animent aujourd'hui.

"En 2019, on s'en souviendra, il n'y avait plus d'animations, il n'y avait plus de personnel provincial pour l'animation du site. Donc, c'est bel et bien la Province qui a fait appel à des groupements de citoyens, à des groupements participatifs, pour, justement, qu'il y ait des événements ici, au Fourneau. Et je crois que dans le cahier des charges qu'Idélux écrira, on doit intégrer cette dimension là, ça ne peut faire que du bien au site d'une manière générale, hein ? Mais il faudra aussi que l'on dépasse ce cadre strictement de bénévolat et ces structures de participations citoyennes parce que ça ne suffira pas.", Dominique Gillard, député provincial MR en charge de la Culture

Voilà la difficile équation sur laquelle Idélux va devoir plancher pour tenter de dénicher un repreneur potentiel, avec encore un bémol, la fin des conventions pour l'horeca du site puisque tant l'auberge du Prévost que Al Pèle sont en fin de bail et la province n'a jusqu'à présent reçu aucune offre de reprise.

David Pierson