Publié le jeudi 18 mars 2021 à 14:35 - Mis à jour le jeudi 18 mars 2021 à 15:47 Province
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Les journées wallonnes de l'eau auraient dû se tenir en ce moment, mais la crise sanitaire empêche de visiter les stations d'épuration. Idélux Eau a dressé le bilan de ses actions menées avec la SPGE, la Société Publique pour la Gestion de l’Eau.
Pour épurer les eaux usées, deux solutions. D’un côté, l’épuration autonome, qui représente 14% en Wallonie mais 23% en province de Luxembourg. De l’autre, l’épuration collective pour laquelle Idélux Eau a déjà construit et gère 93 stations d’épuration.
97 futures stations sont également en projet, des petites stations avec pour la plupart des grilles plantées de roseaux, une technique moins énergivore que les stations à boues activées et qui a déjà fait ses preuves, notamment à Martilly (Herbeumont). Cette solution n’est pas transposable partout car elle nécessite beaucoup plus de surfaces. L'autre inconvénient des petites stations est l’afflux trop subit d’eaux claires ou peu chargées en polluants.
L’idéal serait qu’on supprime les rejets d’eaux claires dans le système d’égouts. Une donnée aujourd’hui imposée mais qui n’a pas été prise en compte par le passé… Idélux Eau tente donc de sensibiliser les communes dès que des travaux sont programmés. A côté de ces investissements, il faut aussi maintenir et moderniser le parc existant. Là aussi, des économies sont recherchées.
2021 devrait voir la fin de chantier de deux importants chaînons manquants : la station transfrontalière d’Esch Amont sur le territoire d’Arlon et l’égouttage de Hampteau qui aura un impact direct sur la qualité des eaux de baignades de Hotton.
