Alain Rongvaux, bourgmestre de Saint-Léger depuis 2003, laissera son poste à Vinciane Gigi. Elu conseiller en 1970, il a connu la fusion des communes et a passé 24 ans dans l'opposition avant que son groupe n'accède au pouvoir. Aujourd'hui, c'est Vinciane Gigi qui prend les rênes de la commune après... 24 ans d'opposition !

En 54 ans à la commune soit près de onze lustres, inutile de dire qu'Alain Rongvaux en a vu défiler du monde. Bourgmestre depuis 2003, il nous a cité quelques réalisations faites par son équipe et qui lui tiennent à coeur comme la rénovation de la maison communale.

Autre gros dossier, le hall sportif de Conchibois pour lequel Alain Rongvaux avait participé, comme conseiller de l'opposition, à une commission chargée de développer le dossier à la fin des années 70. Et dont on vient de relancer le dossier pour des transformations en profondeur.

Reste à prévoir une solution de rechange pour la durée des travaux. Même s'il reconnaît au bourgmestre le rôle fréquent d'initiateur, Alain Rongvaux précise que sans le collège et l'administration, un bourgmestre n'est rien. Etre bourgmestre, c'est gérer et gérer c'est prévoir ; avec une augmentation constante de la population de 10% en 10 ans, le mayeur nous emmène ensuite au lotissement des Forgettes où se construit actuellement la dernière maison du lieu, ouvert en 2010. Un lotissement communal, vendu au prix coûtant dans une commune où le terrain à bâtir devient une denrée rare. L'occasion de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur sur la fonction de bourgmestre : incomparable avec les années 70 !

Ce lundi soir, Alain Rongvaux raccrochera son écharpe mayorale avec un pincement au coeur pour ses échevins. Une nouvelle équipe prendra la main, les projets et les dossiers ne manquent pas.