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Aubange. Des riverains ne veulent pas de deux yourtes pour abriter les transmigrants cet hiver

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 Publié le vendredi 22 octobre 2021 à 16:00    Aubange

L'hiver est là et il rend très difficiles les conditions de survie des migrants en transit. A Aubange, ils survivent dans le bois. Le collectif qui leur vient en aide souhaite les abriter mieux pour cette période froide. La commune propose de poser des yourtes démontables à l'entrée du bois mais les riverains n'en veulent pas.


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Le cœur du problème, c'est donc bien la localisation de ces deux yourtes à l'entrée du bois d'Aubange. Les riverains qui nous ont contactés insistent: ils ne sont pas contre les migrants en transit mais ils ne voient pas d'un très bon œil leur installation sur ce petit terrain vague, sûr en journée, mais mal fréquenté une fois la nuit tombée. Pour eux, les migrants en transit sont déjà vulnérables. Ils ne devraient pas être exposés à ce danger. Et puis le bois constitue aussi une menace avec les chutes de branches, risques d'incendie et chenilles processionnaires.

Sortir les transmigrants du bois

Là où tout le monde se rejoint donc (DNF - Département Nature et Forêt compris), c'est qu'il faut sortir les transmigrants de ce bois d'Aubange, où le danger guette et où il sera difficile de passer l'hiver. Nous suivons jusque-là le collectif qui apporte une aide alimentaire, aide humanitaire à ces hommes et femmes de passage chez nous. Ce collectif a sollicité la commune pour trouver une solution d'abri pour cet hiver. La piscine du jolis bois et les locaux du foot d'Athus ne sont plus disponibles à la location cette année. La solution, c'est ce terrain communal sur lequel deux yourtes, démontables, seront installées. La demande de permis vient d'être acceptée par le fonctionnaire délégué et une centaine de lettres de riverains étaient parvenues avec des remarques.

La réunion d'information aux riverains devrait se tenir jeudi soir, en présence du collectif et de la police, fédérale et locale, qui suivent de près cette problématique sur le territoire aubangeois.


Samira Boudou