Publié le vendredi 29 novembre 2019 à 12:29 - Mis à jour le vendredi 29 novembre 2019 à 12:52 Arlon
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“Arlon en état de siège”. L’expression revient sur toutes les lèvres ce vendredi. Et pour cause, rarement on a vu une telle mobilisation policière dans le chef-lieu. Une bonne dizaine de véhicules, en provenance du Condroz, de Flémalle, de Gaume, de la Basse Sambre, ainsi que de la réserve de la police fédérale ont convergé vers Arlon pour prêter main forte à la police locale. Et durant toute la matinée, un hélicoptère a survolé le ciel arlonais.
Cela présage-t-il d’une expulsion imminente sur le site de la ZAD, comme le craignent les zadistes ? Rien ne permet de l’affirmer. Sauf troubles et débordements, une expulsion ne peut être ordonnée sans décision de justice.
Alors ? Tout ce déploiement de moyens pour une encadrer une manifestation, dont les Zadistes ont annoncé qu’elle n’aura pas lieu ? C’est très probable.
Le bourgmestre Vincent Magnus l’a dit et répété : il ne veut prendre aucun risque… et ne fait plus confiance aux militants qui ont investi la sablière de Schoppach. Aussi, renforcé par des informations provenant de la police et de la sûreté, a-t-il décidé de parer à toute éventualité.
Mercredi, un règlement de police a été pris pour interdire tout stationnement sur le parcours d’une éventuelle manifestation, ainsi que tout rassemblement de plus de cinq personnes en dehors de ce périmètre.
Les forces mobilisées s'inscrivent dans cette logique, et dans un rapport de force et lutte d’influence avec les Zadistes.
