Les services ambulance d'Amay et Libramont ne fermeront pas au 31 décembre 2022. Lors d'un conseil d'entreprise ce jeudi après-midi, la Croix-rouge a accepté de reporter temporairement son projet. Un moratoire d'un an a été convenu avec les syndicats pour le plus grand soulagement des ambulanciers et ambulancières concernés.

C'est une première victoire pour les ambulanciers de la Croix-rouge qui se sont mobilisés cette après-midi à Rhisnes où se tenait un conseil d'entreprise au cours duquel direction et syndicats se sont rencontrés.

Si en milieu d'après-midi les représentants du personnel n'étaient pas satisfaits des échanges, un deuxième tour de table a permis de dégager un consensus : le projet de fermeture des services ambulances 112 est post-posé d'un an.

Une nouvelle accueillie avec soulagement par le personnel concerné qui avait appris en début de semaine son licenciement pour la fin de l'année 2022. Mais le combat ne s'arrête pas pour autant, les ambulanciers demandent un refinancement global de l'aide médicale urgente en Belgique. Leur objectif reste le maintien d'un service de proximité à Libramont et ailleurs.

Interpellé en séance plénière ce jeudi par les députés François De Smet (Défi), Caroline Taquin (MR) et Mélissa Hanus (PS), le ministre fédéral de la santé, Frank Vandenbroucke, a répondu qu'il soumettrait le dossier au conclave budgétaire de ces prochains jours.

"Le subside existant est insuffisant" a-t-il reconnu. "J'ai préparé un dossier qui demande un refinancement (...) il faut renforcer l'aide médicale urgente au niveau financement et qualité (le ministre a évoqué es conditions de travail des ambulanciers ndlr). C'est un devoir essentiel du gouvernement fédéral".

Frédéric Feller