Football

Des terrains de football extrêmement secs à l'approche du championnat

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 Publié le jeudi 11 août 2022 à 15:35 - Mis à jour le jeudi 11 août 2022 à 15:58    Province

Alors que la reprise de la compétition approche pour les équipes de football, les entraînements ont lieu sur des terrains particulièrement secs. Nombreuses sont les communes qui ont restreint l'utilisation de l'eau, ce qui ne permet pas une préparation optimale. Exemple à Habay-la-Neuve.


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À Habay-la-Neuve, la pelouse du terrain principal a des allures de champ de paille. Le résultat des fortes chaleurs connues ces dernières semaines, comme partout ailleurs, et des restrictions d'eau décrétées par la commune, qui ne permettent pas un arrosage constant. Une situation qui n'est pas idéale pour l'équipe première avec un risque accru de blessures.

"On essaye de trouver des solutions avec nos clubs partenairesOn peut travailler sur des terrains synthétiques comme à Nothomb ou Longlier, mais on préférerait travailler sur herbe car avec cette chaleur-là, c'est pas évident de travailler adéquatement".

Pour Samuel Petit, entraîneur, la solution viendra sans doute du puits qui est actuellement en projet à proximité du local technique, à la lisière de la forêt d'Anlier. "Juste un petit souci, c'est qu'il y a une parcelle qui appartient à huit communes, donc il faut qu'on attende leurs signatures et leur accord pour avancer dans les travaux, mais au niveau des plans, de l'infrastructure et du budget, tout est en ordre".

L'eau de l'étang, pas celle du réseau de distribution

À Libramont, la solution est déjà toute trouvée puisque c'est l'eau de l'étang du centre sportif qui est prélevée pour arroser le terrain A. Pas question d'utiliser l'eau du réseau de distribution qui est également limitée sur le territoire communal. De quoi se rassurer alors que le club s'apprête à faire valoir ses arguments en Division 3 ACFF. "C'est un plus énorme", reconnaît Bernard Jacquemin, président du club. "On peut arroser en toute quiétude puisqu'on pompe dans un étang dont l'eau n'est pas potable et alimenté par une source dont la tuyauterie passe en dessous du terrain".

Le club libramontois a également la chance de disposer d'un terrain synthétique pour les équipes d'âge, mais peu confortable au vu des conditions météo. Le terrain voisin, sur lequel s'organisent habituellement les entraînements, a quant à lui bien subi. Frustrant, car le club l'avait remis en état il y a deux ans seulement.

"En 2020, on a re-fraisé le terrain en profondeur et on a remis des semences. Coût de l'opération : 7500 euros. Comme notre arroseur est tombé en panne, nous sommes restés comme cela pendant dix jours, et voilà le résultat !"

Au vu des prévisions météorologiques, le phénomène de sécheresse devrait encore s'amplifier. Les clubs, qui n'ont pas de solution, devront manifestement reprendre la compétition sous une chaleur accablante et des terrains peu praticables. Mais ne devront-ils pas finir par s'y habituer ?


Nicolas Lefèvre