Exposition

Deux expositions sur le développement durable à Belval dans le cadre de Esch 2022

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 Publié le jeudi 23 juin 2022 à 16:00 - Mis à jour le jeudi 23 juin 2022 à 16:15    GDL

Dans le cadre de Esch 2022, capitale européenne de la culture, différents événements sont organisés dans le sud du Grand-Duché, dont des expositions. C’est ainsi que le site des anciens hauts fourneaux de Belval propose actuellement deux expositions, qui ont un lien avec le développement durable.


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Impossible d’envisager Esch 2022, capitale européenne de la culture sans investir le site de Belval. Nouveau quartier en plein développement sur une friche industrielle en reconversion, le site est d’ores et déjà une réussite et est amené à devenir un haut lieu culturel au sud du Grand-Duché. Deux nouvelles expositions y sont présentées, dont l’une à la Möllerei, vestige des anciens hauts fourneaux.

"C'est un lieu qui peut se découvrir de deux manières. Avec le parcours plus historique, consacré au fonctionnement du lieu, qui faisait partie d'un site de production sidérurgique. Et aussi comme un lieu d'expositions"

Point commun entre les deux expositions présentées à la Möllerei, mais aussi à la Massenoire, la prise de conscience de l’importance de préserver notre environnement.

 "Nous sommes une capitale européenne de la culture encrée dans l'actualité de la société contemporaine. La nature, le développement durable sont parmi les sujets les plus importants dont on peut discuter pour l'instant. Nous avons fait appel à la Maison des Arts électroniques de Bâle pour nous organiser une exposition autour de cette thématique"

L’exposition Earthbound, en dialogue avec la nature, présentée à la Möllerei jusqu’au 14 août rassemble 19 œuvres d’artistes de renommée internationale qui évoquent la relation de l’homme à son environnement et qui sont le fruit de collaborations entre artistes et scientifiques.

"Depuis plusieurs années, des programmes de art and science sont mis en place. Des artistes passent un certain temps en résidence en collaboration avec des scientifiques. Par ce processus, ils acquièrent des connaissances"

A la Massenoire, jusqu’au 25 septembre, l’exposition Respire présente le travail d’une quarantaine d’étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’art et design de Nancy, qui ont tenté, après analyse de l’air respiré par des personnes appartenant à des milieux divers, de matérialiser cet air qui nous paraît tellement abstrait.

"On a mis à jour le fait qu'on respire notre environnement le plus proche, nos objets, le résultat de nos activités. Nos faits, nos gestes influent beaucoup sur la qualité de l'air que l'on respire... On s'est posé la question de la matérialité des rapports entre les matériaux et les échanges aériens"

Face à ce constat, les étudiants ont réfléchi à des solutions pour lutter contre les pollutions de l’air, comme l’usage du chanvre ou encore la création d’objets à la fois design et utilitaires en osier, matières respectueuses de l’environnement, tant dans leur composition que dans la manière de les mettre en œuvre.


Olivier Orianne