La Fédération des associations de médecins généralistes en Région Wallonne tire la sonnette d'alarme, le tri opéré par le 1733 doit être plus sévère, trop souvent les médecins de garde sont réveillés pour des pathologies qui auraient pu attendre le lendemain, voire pour des broutilles.
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Les postes de garde médicaux, on en compte cinq en province de Luxembourg, représentent un service à la population. Un médecin y dort la nuit ou le week-end pour assurer l'examen de problèmes "qui ne peuvent pas attendre". Mais depuis avril, une nouvelle organisation des centrales qui réceptionne ces appels fait que le tri est moins bien effectué.
Se faire réveiller pour un petit bobo ou un renouvellement d'ordonnance fatigue ces généralistes car le lendemain de leur garde de nuit, il ne sont pas en repos.
Et en zones rurales, les gardes reviennent d'autant plus souvent qu'on manque de médecins. Pour le Dr Huberty, c'est un week-end par mois, 12 heures en première ligne, c'est-à-dire au poste de garde, 12 heures rappelable en 2e ligne et 12 autres heures en troisième ligne, ce qui signifie disponible dans les 3 heures. Ca fait beaucoup car à ça s'ajoutent aussi les gardes de nuit en semaines.
Les médecins demandent donc un meilleur tri des opérateurs 1733. Depuis avril tous les appels peuvent être décrochés à Mons, Liège, Namur ou Arlon mais si les gardes sont rentables en Flandre et dans les grandes villes, elle sont une charge pour les médecins de campagne. Ils demandent donc au SPF de laisser Arlon décrocher en premier et de ne renvoyer vers une autre centrale qu'en cas de surcharge.
Et que dire de ces patients qui appellent le 1733 pour obtenir un second avis médical ? Et qui tombent la nuit sur le médecin qu'ils ont déjà consulté la journée... et inversement.
