Réflexions sous mon pommier. Les conserves. Avec la mode des réfrigérateurs (parfois nécessaires, du reste), ainsi qu'avec les conserves en boîtes, ne se prive-t-on pas du plaisir saisonnier des premières asperges au printemps ou des dernières fraises en automne, ainsi qu'il en serait du retour des hirondelles ou de leur rassemblement du départ ? Avec la musique en conserve, n'a-t-on pas oublié de chanter ? Être branché à tout prix, n'est-ce pas souvent être débranché d'un tas de choses personnelles et d'un tas de saveurs ne dépendant que de soi ?
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