Exposition

Arpenter les lieux pour les ans du CACLB

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 Publié le lundi 01 juillet 2024 à 16:00 - Mis à jour le vendredi 05 juillet 2024 à 17:24    Etalle

Arpenter les lieux, c'est le thème des expositions déployées cette année dans le cadre des 40 ans du Centre d'Art contemporain du Luxembourg belge. Ce samedi, était organisé le vernissage de l'exposition rassemblant le travail de 6 artistes sur le site de Montauban. 


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L’architecture est au cœur de la thématique Arpenter les lieux de ce quarantième anniversaire. Comme en témoigne le travail d’Amélie Scotta. Cette diplômée en dessin de la Cambre présente des travaux sur le thème de l’architecture depuis une dizaine d’années.

Je voulais montrer l'architecture en train de se faire, l'architecture en construction.

A côté de ses dessins, l’artiste présente également des travaux en 3 D, comme cette interprétation, en carton, d’un réclusoir du Moyen Age ou cette autre sculpture spécialement créée pour l’exposition. A côté des Halles à charbon, Ida W-M a installé cette sculpture faite de morceaux de bois, d’un volume de 16 mètres cubes, inspirée de l’histoire du lieu.

L'espace de Montauban a connu des heures de travail éreintant de par ses forges. Il y avait aussi tout autour un travail de transformation du bois en charbon. Je voulais rentrer dans une forme d'écho avec l'architecture et les occupations des anciens travailleurs sur le site.

Au rez-de-chaussé du bureau des Forges, Bruno Vande Graaf présente des toiles sur carton de récupération, à l’acrylique.

Le sujet de mon travail, pour l'instant, c'est les zones inhabitées, abandonnées. Il y a tout un mystère autour de ces zones.

Daniel Daniel s’est lui approprié le grenier pour une installation faite sur mesure.

J'ai joué sur l'apparition et la disparition des lumières. Ces petites sculptures peuvent faire penser à des jouets qu'on laisse traîner dans les greniers. Il y a aussi une petite notion de fantômes... Un petit plus étrange et un peu plus glauque, il y a aussi le fait qu'on se pendait assez souvent dans les greniers.

Si le Musée lapidaire accueille une installation de Pierre Courtois, le deuxième étage de l’Espace René Greisch héberge une installation de Stéphanie Roland, avec la reconstitution d’un carottage en plâtre. L’exposition est accessible jusqu’au 20 octobre en entrée libre.


Olivier Orianne