Coronavirus

Les centres de vaccination appellent à poursuivre l'effort vaccinal

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 Publié le mercredi 07 juillet 2021 à 15:55 - Mis à jour le jeudi 08 juillet 2021 à 16:21    Marche-en-Famenne - Province

Dans les centres, on est loin de vacciner au même rythme qu’il y a quelques semaines. Il semble en effet de plus en plus difficile de convaincre "les indécis et les récalcitrants". Mais les centres de la région appellent à continuer l’effort vaccinal avant qu’il ne soit trop tard.  


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 Au centre de Marche, on est loin de l’affluence rencontrée au plus fort de la campagne de vaccination. Les candidats au vaccin se font de moins en moins nombreux. Il faut dire qu’en province de Luxembourg plus de 75% de la population des plus de 18 ans ont reçu au moins une dose. Reste un peu moins de 25 % à convaincre, et les indécis ne doivent plus traîner car la fermeture des centres approche à grands pas.

  « Les petits centres devraient commencer à fermer à partir du 15 août, les plus grands suivront ensuite à la fin du mois. Pour s’assurer de pouvoir recevoir sa deuxième dose dans des délais corrects, il faut impérativement recevoir la première injection avant le 31 juillet. À l’heure actuelle, rien n’est prévu concernant la vaccination dans les cabinets de médecine générale », explique Guy Delrée, médecin coordinateur de la vaccination en province de Luxembourg.  

Ne pas bouder la seconde dose 

Les centres de vaccination appellent également la population qui ne se serait pas encore vu administrer la seconde dose à venir à tout prix la chercher. En province de Luxembourg, seulement 60 % des plus de 18 ans sont totalement vaccinés.

« Certaines personnes ne sont pas venues chercher leur deuxième dose, mais il n’est pas trop tard. Car une deuxième dose, même administrée hors délais, reste efficace en termes de protection », rappelle le Dr Delrée.   

L’objectif est de vacciner un maximum de personnes avant que le virus ne mute à nouveau. Avec la dominance du variant indien, et sa plus grande circulation chez les jeunes, ces derniers doivent se sentir concernés.  

« Je pense que nous serons confrontés à une 4ème vague, pas dans la population générale, mais dans la population non-vaccinée ou plus fragile. Cela ne provoquera pas de confinement, cela n’engorgera heureusement pas les hôpitaux de notre pays, mais cela pourra néanmoins avoir des impacts individuels dramatiques », estime Guy Delrée.  

La conférence interministérielle Santé vient de donner son feu vert à la vaccination des 12-15 ans, avec le vaccin Pfizer et moyennant une autorisation parentale. Elle estime le bénéfice individuel faible, mais souligne son utilité pour limiter la circulation du virus. Sur la table, demeure encore la vaccination obligatoire du personnel soignant. Une question qui suscite toujours le débat.  


Pauline Martial