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Rocambole : Nécessité de l’hirondelle

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 Publié le vendredi 19 juin 2015 à 19:30    Province


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Reparlons un peu des hirondelles, voulez-vous !… On n’en parle pas assez… Le mieux, tenez, ce serait de se régler sur les poètes chinois…

Pour eux, c’est quasiment une obligation, de parler des hirondelles. C’est presque un devoir !

En Chine, il ne peut pas y avoir de poème réussi, abouti, sans hirondelle.

L’hirondelle est indispensable à la poésie chinoise. 

Mais comment allons-nous faire, nous, pour aborder le sujet ?

On pourrait déjà commencer par apprendre à mieux connaître la famille : les Hirundinidés ! Une famille très nombreuse…

Les ornithologues ne comptent pas moins de septante-quatre membres distincts !

Et si on les nomme à haute voix de leur nom vernaculaire, si l’on imagine en les nommant toutes ces hirondelles : l’hirondelle bleue, l’hirondelle fauve, l’hirondelle rousseline, l’hirondelle émeraude, l’hirondelle dorée, l’hirondelle pourprée, l’hirondelle à diadème, l’hirondelle andine, celle de Tahiti, l'hirondelle messagère, la fardée, la gracieuse, celle à cuisse blanche, l’hirondelle de fenêtre, celle de cheminée, celle des mosquées, l’hirondelle des torrents, celle des rivières, celle des sables, celle de rochers, celle des palétuviers…

Alors, on peut dire que cette seule litanie, c’est déjà tout un poème, non ?