Judiciaire

Meurtre de Suzanne Thibeau. En route vers les assises

Meurtre de Suzanne Thibeau. En route vers les assises
 Publié le lundi 01 juillet 2019 à 14:19 - Mis à jour le mardi 02 juillet 2019 à 10:05    Libramont


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La chambre du conseil a rendu son ordonnance : le vice de procédure, soulevé par la défense de Clara Maes, n’a pas été retenu. Le dossier est parti au Parquet général pour un renvoi devant les assises du Luxembourg.

Le 11 juin dernier (dans le reportage que vous pouvez toujours regarder sur notre site), nous vous faisions part du désarroi de Monique Meunier, petite cousine de Suzanne Thibeau. A ce moment-là, les avocats de Clara Maes avaient mis en avant un vice de procédure qui aurait pu reculer encore le jugement de cette octogénaire, inculpée pour le meurtre de Suzanne Thibeau, 93 ans. Un vice de procédure potentiel qui concernait la juge d’instruction Devaux qui, dans le déroulement de cette affaire, a aussi occupé une fonction au sein du Parquet du Luxembourg…

Nous avons joint, ce lundi matin, Marc Kauten, avocat de Monique Meunier : « La chambre du conseil a rendu son ordonnance. Elle a estimé que le problème de procédure, soulevé par les avocats de la défense, ne portait pas atteinte aux droits de celle-ci. La chambre du conseil a donc transmis le dossier au Parquet général, à Liège, qui va saisir la Chambre des mises en accusation. » Celle-ci décidera du renvoi de Clara Maes, 88 ans, devant les assises du Luxembourg. Un procès pourrait-il avoir lieu cette année encore ? Marc Kauten répond : « On ne le sait pas mais je redis ce que je souhaite : un procès le plus rapidement possible afin de confronter madame Maes aux éléments du dossier. »  

Pour rappel, Clara Maes et Suzanne Thibeau, deux Libramontoises, étaient amies, très proches. Mais voilà, début janvier 2015, le corps de madame Thibeau est découvert dans sa maison. Qualifiée, dans un premier temps, de mort naturelle, sa disparition est devenue suspecte après la toilette funéraire, réalisée par les pompes funèbres Grandjean-Chapelle. Une entaille a alerté l’équipe qui a mis en route la machine judiciaire. L’argent serait au cœur de cette affaire mais Clara Maes a toujours nié être l’auteure du meurtre de son amie. Inculpée mais pas emprisonnée, elle vit dans une maison de repos.   

S. BOUDOU