Publié le vendredi 02 mai 2025 à 17:01 - Mis à jour le vendredi 02 mai 2025 à 18:04 Marche-en-Famenne - Province - Virton
Les minima pour les mondiaux d'athlétisme de Tokyo sont revus à la hausse. Des critères plus difficiles à atteindre qui font grincer des dents du côté des athlètes. La LBFA se justifie.
C’est une annonce qui fait du bruit : Belgian Athletics a communiqué les minima nécessaires pour se qualifier pour les prochains mondiaux de Tokyo. Des minima qui demandent aux athlètes non plus de se classer dans le top 36 mondial pour se qualifier mais bien dans le top 26.
Ce nouveau critère n’a pas manqué de provoquer des réactions dans le monde de l’athlétisme belge. La vice-championne d’Europe Juliette Thomas juge cette décision “affligeante, décevante et stupide.” "Nous nous battons et faisons des sacrifices pour représenter la Belgique pendant que certains décident de critères confortablement installés" a-t-elle également indiqué depuis le Japon où elle disputera une course ce samedi à Tokyo.
Sa comparse Chloé Herbiet, championne d’Europe, a de son côté expliqué, sur ses réseaux sociaux, devoir travailler encore plus dur pour atteindre ces critères.
Une décision financière
Au niveau de la Ligue Belge Francophone d’Athlétisme, on explique que ces choix sont orientés par des réalités financières plus strictes. Contactée par nos soins, la présidente de la LBFA, la bastognarde Jessica Mayon, précise que l’aide des pouvoirs publics étant de plus en plus restreinte, la ligue n’a d’autre choix que de se tourner vers les sponsors qui, eux, demandent plus de performances. "Il s’agit d’un choix collégial, explique la présidente. Un déplacement à Tokyo, ça a un coup et on doit rendre des comptes aux pouvoirs publics. Certains voulaient que ce soit encore plus strict." Jessica Mayon souligne également que cette décision sera amenée à être réévaluée dans le futur.
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