Publié le vendredi 13 juillet 2018 à 13:36 - Mis à jour le vendredi 13 juillet 2018 à 14:46 Arlon
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Ce jeudi en commission éducation du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la ministre Marie-Martine Schyns a fait le point sur les soupçons de tricherie lors d’une des épreuves du CEB à l’Athénée d’Arlon.
Pour rappel, fin juin, nous vous révélions que des correcteurs des CEB avaient émis des doutes sur plusieurs copies de français, suite à la découverte d’annotations et corrections écrites par des adultes. L’inspecteur général de l’enseignement fondamental nous a confirmé être descendu sur place et avoir alerté la ministre de l’enseignement.
Cinq explications plausibles et un doute
En réponse à une interpellation de la députée arlonaise Carine Lecomte (voir ici le compte rendu intégral), la ministre Schyns confirme avoir diligenté une enquête au sein de l’établissement, avec audition de la direction et de quatre enseignants.
“Dans le rapport d’enquête, précise la ministre, l’équipe éducative réfute les agissements qui lui sont reprochés et fournit des explications plausibles sur cinq copies”.
Sur les six copies litigieuses, il n’en reste plus qu’une seule sur laquelle plane un doute. Le rapport mentionne qu’on y relève “deux types d’écriture avec des outils scripteurs différents”.
Mais selon la ministre ces deux types d’écritures pourraient s’expliquer par les méthodes pédagogiques des enseignants et les méthodes apprises par cet élève en dehors de l’école.
Pour faire toute la lumière et lever définitivement le doute, la ministre demandera à l’inspection de vérifier les méthodes d’apprentissage concernant notamment l’autocorrection.
L’enquête reprendra à la rentrée scolaire. Mais selon Marie-Martine Schyns, il ne semble pas nécessaire de procéder à l’audition d’autres enseignants.
Christophe Thiry
