Politique

Déduction fiscale des frais de kots : le long combat luxembourgeois !

Déduction fiscale des frais de kots : le long combat luxembourgeois !
 Publié le mardi 25 juillet 2017 à 18:37 - Mis à jour le mardi 25 juillet 2017 à 19:17    Province


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« Je suis comblé. Cela fait depuis 1997 que je me bats pour cela, je suis content d’y être arrivé. »

Josy Arens est satisfait. Une fiscalité favorable aux frais de logement des étudiants, c’était son cheval de bataille lorsqu’il était député fédéral.

Un combat mené durant des années et qui semble avoir trouvé un écho, aujourd’hui, dans la nouvelle déclaration de politique régionale.

Un chapitre de cette déclaration s’attache en effet à ce point précis: « Les étudiants qui ne trouvent pas d’offre de formation supérieure dans la filière de leur choix à proximité de leur domicile seront soutenus par une déduction fiscale forfaitaire sur leurs frais de kots. »

Actuellement député wallon, Josy Arens continuait à travailler sur ce dossier. « Un groupe de travail devait être constitué, dit-il, et on préparait une proposition de décret mais maintenant que le point est dans la déclaration de politique, cela pourra être exécuté très rapidement, probablement en 2018, c’est une excellente nouvelle. »

« Une déduction fiscale ou un crédit d’impôts », précise Benoît Lutgen.

Et c’est cette dernière option qui est préférée par Jean-Pol Harzé.

Pendant des années, sans interruption, ce citoyen de Bastogne, père de 5 enfants, a bataillé à ce sujet. « Ça représente 500 à 600 lettres, des milliers de signatures, plusieurs rencontres » explique-t-il. « Mais plutôt qu’une déduction fiscale, c’est un crédit d’impôt qui est la meilleure solution, dit-il, plus favorable aux revenus modestes et moyens ».

« Je pense que l’Etat a été perdant de maintenir cette position pendant des années car il a, de cette façon, laissé la porte ouverte au travail au noir » explique ce mécanicien qui a payé des frais de kots pendant 12 ans, parfois pour 3 enfants en même temps.

Le crédit d’impôt, c’est aussi l’option que soutient Josy Arens. « C’est un montant qui sera versé aux parents des étudiants, explique le député wallon. Ce ne sera pas tout de suite un montant maximum mais ce sera évolutif. »

« C’est fondamental pour l’avenir des jeunes, dit encore le député-bourgmestre, surtout en province de Luxembourg où la majorité des jeunes doivent aller en kot pour étudier ».

@MelanieScheuren





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