Publié le mercredi 01 mars 2017 à 12:31 - Mis à jour le mercredi 01 mars 2017 à 12:36 Aubange
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Le tribunal civil d'Arlon a donné raison à la bourgmestre d'Aubange Véronique Biordi : elle n'a pas calomnié ses ex-échevins André-Marie Morosini et Luciana Crucitti, lors de la séance du conseil communal de décembre 2015.
Pour rappel, lors de cette soirée une nouvelle majorité s'est dessinée. Via un vote de méfiance constructive, et au terme d'un débat houleux, les cinq échevins ont été renvoyés dans l'opposition. Deux d'entre eux, André-Marie Morosini et Luciana Crucitti, s'estimaient calomniés et diffamés par les propos tenus en public par la bourgmestre et avaient porté plainte.
Le juge déboute les deux ex-échevins
Non, il n'y a pas eu calomnie ou diffamation ! Pour le tribunal, il n'y a pas eu d'intention méchante, et volonté de nuire à la réputation des ex-échevins. Pour peu agréables qu'ils furent, les propos de la bourgmestre ont été jugés non diffamatoires et ne portant pas atteinte à la moralité des plaignants. Ils ont été tenus dans le cadre d'un débat au sein d'un conseil communal et visaient à expliquer les raisons de la perte de confiance au sein du collège.
En outre le huis-clos n'était pas obligatoire ! Certes, le débat portait sur des personnes mais s'agissant de mandataires publics, le tribunal juge qu'il n'y avait pas lieu d'appliquer le huis-clos.
C'est évidemment le soulagement pour la bourgmestre Véronique Biordi. Du côté des plaignants, Luciana Crucitti se montre déçue de ce que le préjudice ressenti n'ait pas été entendu.
(Réactions complètes ce mercredi soir dans notre JT)
Christophe Thiry
@xtofthiry
