Ce mercredi 12 février, la ministre wallonne du tourisme Valérie Lescrenier a fait le point sur l'intérêt que porte le parc d'attraction français, le Puy du Fou, à la Wallonie. La piste du Fourneau St Michel semble avoir du plomb dans l'aile.

Ce n'est pas la première fois que l'arrivée potentielle du Puy du Fou en Wallonie fait les gros titres de la presse. Mais qu'en est-il réellement ? Le parc français compte-t-il réellement s'implanter en Wallonie? Cette question, le député libéral Guillaume Soupart l'a posée en séance plénière du Parlement wallon ce mercredi après-midi.

"Il s'agit du 4e parc à thème de France qui emploie 700 personnes en Vendée. On parle de plus de 500 emplois potentiels en Wallonie. Peut-on compter sur vous pour que ce parc rejoigne la Wallonie?" demande le député à la ministre du Tourisme, Valérie Lescrenier, évoquant au passage un possible intérêt des promoteurs pour le site du Fourneau St Michel à Saint-Hubert.

"Il n'y a pas eu de contact affiné entre les promoteurs et les propriétaires du Fourneau St Michel, à savoir la Province de Luxembourg. Et les promoteurs m'indiquent par ailleurs, que le site ne répond pas aux premiers critères de l'attraction, notamment en terme de superficie requise pour le développement de l'attraction, mais aussi en matière de mobilité".

Voilà qui semble enterrer la piste du Fourneau St Michel. La ministre confirme néanmoins "l'intérêt marqué par le Puy du Fou pour la Wallonie, toutefois ils sont actuellement prioritairement focalisés sur le développement d'un nouveau parc au Royaume-Uni".

La ministre marchoise dit ne pas rester "insensible aux promesses de retombées économiques" que pourrait engendrer l'implantation d'une déclinaison wallonne du parc vendéen. Le chapitre luxembourgeois, lui, semble pour l'instant clos. Affaire à suivre.

Frédéric Feller