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Moutons égorgés à Ochamps : c’était bien un loup

Moutons égorgés à Ochamps : c’était bien un loup
 Publié le lundi 22 fevrier 2021 à 11:38 - Mis à jour le lundi 22 fevrier 2021 à 11:42    Libin


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La confirmation est tombée. Les deux moutons retrouvés morts égorgés à Ochamps le 5 février ont bien été victimes d’un loup. 

Les prélèvements ADN l’ont confirmé : il s’agit bien d’un loup. Dans ce cas-ci, de lignée italo-alpine”, précise Alain Licoppe, responsable du “réseau loup” de la Région wallonne. 

De nouvelles analyses plus poussées sont menées pour établir sa carte d’identité et mettre au jour d'éventuels liens avec d’autres traces de passage. “Nous confronterons nos infos avec les bases de données françaises, puisqu’à priori il s’agit d’un loup originaire des Alpes.” 

Pas de la même lignée que les loups de Hampteau et Marcourt

Pour rappel, deux jours après l’agression sur les moutons à Ochamps, d’autres carcasses d’ovins ont été découvertes à une trentaine de kilomètres plus au nord de la province: cinq moutons à Marcourt le 7 février, et deux autres à Hampteau le lendemain. 

Dans les deux cas, les premières analyses ont confirmé qu’il s’agissait de loups d’origine germano-polonais. Les résultats de seconds tests indiqueront dans quelle mesure il y a un lien entre ces deux attaques. 

Rien d’anormal 

Cette succession d’attaques sur une courte période n’a rien de surprenant”, précise Nicolas  Yernaux, porte-parole de la Région wallonne. “Ces semaines de l’année correspondent à la période de dispersion des loups. Le moment où les jeunes adultes quittent la meute pour s’installer sur d’autres territoires.

Indemnisations pour les éleveurs

Les analyses ayant confirmé que les moutons ont été victimes d’un loup, les propriétaires de moutons bénéficieront d’indemnisations de la Région wallonne. 

A noter que pour ne pas pénaliser davantage les éleveurs,  la Région a désormais étendu ces indemnités aux animaux pour lesquels le type d’assaillant est incertain. 

S’il s’agit de chiens en revanche, (dans la majorité des cas) aucune indemnité n’est prévue. C’est à l’éleveur de se retourner contre le propriétaire des molosses. 

Chr. Thiry