Publié le mercredi 07 fevrier 2018 à 14:30 - Mis à jour le mercredi 07 fevrier 2018 à 14:44 Arlon
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Ce mercredi, une matinée seulement a été consacrée au procès Pierson à Arlon. L’après-midi avait été réservée au cas où d’autres témoins devaient être entendus mais l’audience a finalement été suspendue en milieu de journée. Cela clôture les témoignages relatifs aux faits. C’est-à-dire les témoignages de gens qui ont rencontré, d’une façon ou d’une autre, l’accusé à la fin de l’année 2014, durant la période entourant l’enlèvement et la séquestration de Béatrice Berlaimont
A la barre, ce mercredi, le propriétaire de l’appartement loué par J. Pierson et sa compagne, à la rue Netzer à Arlon, un automobiliste ayant aidé l’accusé lorsque la volvo volée est tombée en panne à Allondrelle-la-Malmaison (F) ainsi qu’une dame de Wolkrange à qui Jérémy Pierson a proposé de l’accompagner à Luxembourg-ville alors que celle-ci attendait le bus. « Il a insisté puis il est parti » explique-t-elle. Une autre dame devait aussi témoigner d’un comportement similaire mais elle était absente ce matin.
Depuis lundi, les journées sont courtes à la Cour d’Assises, pour cause de témoins absents. Plus d’un tiers des témoins convoqués ces 3 derniers jours ne se sont en effet pas présentés à la barre.
En fonction des desiderata des différentes parties, ils seront convoqués à nouveau ou bien la présidente procèdera à la lecture de leurs auditions.
Ces jeudi et vendredi, place aux témoins de moralité.
Objectif ? Dresser la personnalité de l’accusé, Jérémy Pierson, au travers des gens qui l’ont côtoyé tout au long de sa vie.
La psychiatre et le psychologue qui l’ont rencontré viendront également expliquer leurs conclusions à la Cour.
