Judiciaire

Flamisoul : 18 mois de prison réclamés contre l'éleveur de chevaux

Flamisoul : 18 mois de prison réclamés contre l'éleveur de chevaux
Photo d'illustration
 Publié le mardi 23 octobre 2018 à 17:45 - Mis à jour le mercredi 24 octobre 2018 à 09:03    Bertogne - Neufchâteau

Le tribunal correctionnel de Neufchâteau a examiné, ce mardi, le dossier des chevaux maltraités de Flamisoul (Bertogne). 


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Dans cette affaire, il est question de privation de soins et de nourriture. En février 2016, une centaine de chevaux avait été saisie. D'autres cas ont ensuite été signalés en 2017 et il y encore quelques mois. Et à chaque fois, le même propriétaire est concerné.

Un homme qui se défend d'avoir privé ses bêtes d'eau ou de nourriture. De retour de France, où il avait aussi voulu élever des chevaux, il était à la recherche de prairies. Un propriétaire de terrains à Flamisoul lui a lors été présenté, et un accord a été trouvé.

Le propriétaire des chevaux doit répondre devant le tribunal correctionnel d'infractions aux soins animaliers, d'entrave à la liberté de mouvement des bêtes et de manque d'alimentation saine.

« Il y a beaucoup de choses mal interprétées, il ne s'agissait pas d'animaux de boucherie mais d'élevage » dit le propriétaire des chevaux.

Déjà inquiété par le passé, il estime toutefois que ses ennuis sont le fait d'une association de défense des chevaux qui « lui pourrit la vie depuis 8 ans ». Le propriétaire des prairies se retrouve aussi cité devant le tribunal mais se défend de tout rôle en expliquant avoir seulement mis ses terrains à disposition.

Le parquet évoque, de son côté, des « signes de carences irrécupérables » et des « boxes surpeuplés ».

Dix-huit mois de prison sont réclamés envers le propriétaire des chevaux ainsi qu'une interdiction totale de détenir des animaux. Et vis-à-vis du propriétaire des pâtures, ce sont douze mois de prison et également une interdiction totale de détenir des animaux qui sont demandés.

La défense du propriétaire des chevaux évoque, lui, un passionné dépassé par la situation et sollicite une peine de travail.

Le tribunal rendra son jugement le 20 novembre.


S.E.





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